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La dramaturgie du jeu d'échecs

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La dramaturgie du jeu d'échecs Empty La dramaturgie du jeu d'échecs

Message par JeanFrancoisE 06.04.22 23:53

La dramaturgie du jeu d'échecs
 
La mort en direct :
Un membre de l'équipe des Seychelles s'effondra pendant la ronde finale d'un tournoi, d'une durée de deux semaines, qui se tenait à Tromsø au nord de la Norvège.
Un mouvement de panique s'ensuivit dans l'assistance... un membre du public ayant pris pour une arme, un défibrillateur cardiaque dont s'était saisi quelqu'un pour porter secours au Seychellois.
L'autre concurrent, originaire de l'Ouzbékistan, fut retrouvé mort dans une chambre d'hôtel un peu plus tard durant la même journée.
« C'est une mort tragique et naturelle », déclara à l'Agence France Presse Jarle Heitmann porte-parole du tournoi.
Les autorités policières de Tromsø écrivirent qu'aucun acte criminel ne semblait avoir été commis dans les deux cas.
La folie réelle ou présumée :


"https://www.chess-and-strategy.com/2015/09/les-echecs-rendent-ils-fous.html"


La dramaturgie du jeu d'échecs 1540-010
Ce livre est paru en 2018, aux « Éditions du Pommier »,
4e de couverture :
« Les échecs : le jeu fascine.  Est-ce un sport ? Un jeu d'intelligence ? Un art ? Faut-il être bon en maths pour être bon aux mats ? Combien de coups peut-on calculer à l'avance ? Peut-on vraiment jouer les yeux bandés ? Pourquoi les Russes sont-ils si forts ? Les ordinateurs vont-ils finir par mettre définitivement les humains en échec ? Et plein d'autres questions titillantes, pour lesquelles ne trouve-t-on nulle part la réponse... Or la science s'est depuis longtemps intéressée aux échecs et peut apporter de nombreux éclairages. L'auteur, joueur de niveau international et grand pédagogue, fera aussi appel à sa pratique ainsi qu'à l'histoire des échecs, riche en anecdotes instructives, pour répondre à la curiosité bien légitime du lecteur ».


*** Il va donc, sans doute, ouvrir des échanges dans ce Forum ***


"https://www.jouer-aux-echecs-en-ligne.net/faq/21-les-echecs-peuvent-ils-rendre-fou.php"


Peu nombreux sont les films dont l’intrigue se déroule dans l’univers du jeu d’échecs.
[NDLR La récente mini-série américaine « Le Jeu de la Dame » (« The Queen's Gambit ») en sept parties d'environ 56 minutes chacune, créée par Scott Frank et Allan Scott, adaptée du roman éponyme de Walter Tevis publié en 1983, que non associé à un film strict est un « fleuron de la couronne ». Elle a relancé l’attrait pour le Noble Jeu !].


LE JEU DE LA DAME Bande Annonce VF (2020) Anya Taylor-Joy - YouTube



Avec l’extraordinaire Anya Taylor-Joy La dramaturgie du jeu d'échecs La_dam10 née à Miami en 1996 d'une mère d'origine anglo-espagnole et d'un père d'origine argentino-écossaise.


Edward Zwick propose en 2005 un excellent film biographique du champion américain Bobby Fischer (1943-2008). Après le film d’Élodie Namer « Le Tournoi », un long métrage passionnant pour découvrir l’histoire d’un jeu aux possibilités infinies, un film fascinant d’Edward Zwick, sur un homme fascinant. »
Dans un remarquable « bioptic » l'Américain Bobby Fischer, est la vedette du film « Le Prodige » (« Pawn Sarifice »). C’est la description parfaite du génie des échecs paranoïaque, dévoré par ses obsessions …
 
La dramaturgie du jeu d'échecs 07688810
Bande-annonce du film Le Prodige - Le Prodige Bande-annonce VO - AlloCiné (allocine.fr)
Synopsis :
L’histoire de Bobby Fischer, le prodige américain des échecs, qui à l’apogée de la guerre froide se retrouve pris entre le feu des deux superpuissances en défiant l’Empire soviétique lors du match du siècle contre Boris Spassky. Son obsession de vaincre les Russes va peu à peu se transformer en une terrifiante lutte entre le génie et la folie de cet homme complexe qui n’a jamais cessé de fasciner le monde.
Après avoir vu "Le Prodige," le spectateur, qui ne connaît rien aux échecs, repartira chez lui avec les idées reçues validées par le grand écran.
 
Edward Zwick y raconte la vie et le couronnement, en 1972, à Reykjavik (Islande), face au Soviétique Boris Spassky. Il apparaît dans ce long-métrage comme une effarante synthèse de tous les clichés accolés aux joueurs d'échecs : obsessionnel, paranoïaque, schizophrène. Le pire, c'est que le film n'invente rien.
Fischer était vraiment perturbé. Juif et antisémite, diva, sale gosse, obtus, victime de persécution aigüe, reniflant des complots partout (parfois à raison), et finalement isolé, seul au monde depuis sa victoire en 1972 jusqu'à sa mort en 2008 causée par des problèmes rénaux.
Ses parties sont considérées pour beaucoup d'entre elles comme des « messes en ut de Mozart » ou des « Suites de Bach ». Des chefs-d'œuvre impérissables !


N’oublions pas que lors de « la montée des candidats » vers le Graal du Championnat du monde 1972, Bobby marqua un score phénoménal dont certains de ses adversaires eurent du mal à s’en remettre :
B. Fischer vs Mark Taïmanov (Soviétique) : 6-0 ! ; B. Fisher vs Bent Larsen (Danois6-0 ! ; B. Fischer vs Tigran Petrossian (Soviétique) 6,5-2,5 !


La sixième partie du Championnat du monde de Reykjavik est une « Vénus de Milo » du jeu de position (où les placements et l'espace importent davantage que le matériel).



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L’ex « gamin de Brooklyn » ouvrit par "c2-c4" (partie anglaise) au lieu du sempiternel "e2-e4" qui initiait jusque-là 95% de ses parties.
Au 41e coup, son opposant Boris Spassky abandonna et, fait rarissime chez les grands maîtres, se leva pour applaudir l’artiste.
Tout comme cela avait été le cas de Donald Byrne 16 ans plus tôt !


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Comment l’orgueilleux Fischer pouvait-il produire un jeu aussi limpide et merveilleux ?
Sans doute « La folie ! » de l’homme dans la conduite de son jeu …
En effet, c’est certainement la folie qui dirigeait les pions et pièces de Bobby Fischer, tout comme la même folie qui conduisait le jeu de Monsieur B, le héros du "Le Joueur d'échecs" de Stefán Zweig (1943)



La dramaturgie du jeu d'échecs Le-jou10
ou celles du "zinzin isolé du monde" inventé par Nabokov dans "La Défense Loujine" (écrit pendant l'année 1929 sous le nom de plume de V. Sirine)
La dramaturgie du jeu d'échecs Cvt_la11




La folie ... Comment trouver une autre explication ? L'histoire du jeu regorge d'exemples de grands joueurs géniaux totalement détraqués.
Aperçus notables :


Paul Morphy (1837-1884)
La dramaturgie du jeu d'échecs Oip11
Il était diaphane, doté d’une frêle stature et avait des manières si délicates qu’on pouvait le prendre facilement pour une femme. Spécialiste des parties à l'aveugle (tournant le dos à l'échiquier) et des parties à avantages (parties d'échecs où le joueur le plus fort concède un avantage matériel initial à son adversaire afin d'équilibrer les chances de victoire), Morphy fut un météore.
Sa carrière dura une dizaine d’années, pendant laquelle il battit les meilleurs joueurs de l’époque (ce qui le fit considérer, en Europe, comme le champion du monde d’échec non officiel) tout en affirmant à l'envi qu’il n’était pas un joueur d’échecs ! (Il avait tenté de faire carrière en droit, mais sans succès car, antiesclavagiste, il refusa de s’enrôler lors de la « guerre de Sécession »).
 
Il se retira du monde échiquéen sans raison valable et sombra alors dans la dépression, comme Loujine chez Nabokov, victime de paranoïa et de délire de persécution, vivant reclus le reste de sa vie auprès de sa mère et sa sœur cadette qui le trouvèrent un jour mort dans son bain à 47 ans.
Au total, Paul Morphy a joué 227 parties d’échecs en compétition, avec un score d'environ 87 % de victoires !
À la fin de sa vie, Morphy errait souvent dans le quartier français de « La Nouvelle-Orléans » et parlait avec des personnes invisibles. Il n'allait jamais chez le coiffeur de peur de se faire trancher la gorge. Il avait aussi la manie de disposer des chaussures de femme en demi-cercle dans sa chambre et de les regarder. Cela « lui plaisait » …
Pour se faire une idée de son jeu, on peut voir, revoir et étudier la célèbre partie, en 17 coups (!) de l'Opéra, qu'il joua contre le duc de Brunswick associé au comte Isouard lors d'un entr’axe du Barbier de Séville, jouée en 1858 à l'Opéra de Paris


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Wilhelm Steinitz (1836-1900) fut contemporain de Morphy.



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Lui aussi brilla au firmament des échecs (il fut le premier champion du monde). Mais si Morphy était un pur génie du jeu, Steinitz était un bûcheur qui abhorrait les attaques spéculatives. Son jeu laborieux était pénible à regarder, mais d’une solidité à toute épreuve.
Il fut en quelque sorte l’inventeur des échecs modernes avant de sombrer, lui aussi, dans une dépression violente, puis dans la folie. Peu de temps après avoir perdu sa femme et sa fille presque simultanément, il fut interné dans un asile psychiatrique de Moscou et commença par déclarer qu'il était capable de téléphoner à son secrétaire sans aucun appareil. Ensuite, il devint persuadé de pouvoir émettre un courant électrique lui permettant de déplacer les objets à distance. Enfin, et ce fut le comportement le plus extravagant chez les plus timbrés des grands maîtres, dans les derniers mois de sa vie, il jouait aux échecs contre Dieu en lui laissant un pion de plus !
 
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Akiba Rubinstein (1882-1961) révolutionna les échecs de son époque



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Ce génie du jeu des rois était particulièrement habile dans les finales.
En 1909, au terme d'un match à Saint-Pétersbourg, son opposant Rudolf Spielmann lui fit cette remarque élogieuse :
 « Akiba, si vous aviez vécu au Moyen-Âge, on vous aurait brûlé sur un bûcher, car ce que vous accomplissez dans les finales de tours ne peut être que de la sorcellerie ! »



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Hélas, la magie d’Akiba avait une face sombre déguisée en pathologie.
Il souffrait d'une telle timidité qu'il partait se tenir à l’écart, loin de l'échiquier, entre chaque coup pour ne pas gêner son adversaire. Avec le temps, sa sensibilité extrême et ses troubles mentaux (schizophrénie, anthropophobie = crainte pathologique des gens et de leur compagnie) le coupèrent du reste du monde.
Il n'approcha plus un échiquier à partir du début des années 1930 et jusqu'à sa mort en 1961.


Les joueurs fous : des exceptions


Après une telle litanie, on sera en droit de se poser l'amusante question que Stefán Zweig, lui-même féru d'échecs, se pose :
« Comment concevoir la vie d'une intelligence tout entière réduite à cet étroit parcours, uniquement occupée à faire avancer et reculer trente-deux pièces sur des carreaux noirs et blancs, engageant dans ce va-et-vient toute la gloire de sa vie ! Comment s'imaginer un homme [...] doué d'intelligence, qui puisse, sans devenir fou, et pendant dix, vingt, trente, quarante ans, tendre de toute la force de sa pensée vers ce but ridicule : acculer un roi de bois dans l'angle d'une planchette ! »


Stefán ZweigLa dramaturgie du jeu d'échecs Sz10 en bon écrivain, sonde les tréfonds de la nature humaine et extrapole, à partir d'un exemple formidable, les incidences d'un jeu nimbé de mystère sur la santé mentale de ceux qui le pratiquent assidûment. Pourtant, la simple statistique lui donne tort. Les exemples donnés plus haut sont des exceptions notables.
La plupart des joueurs d’échecs ne sont pas fous. L’immense majorité d’entre eux sont même des gens aussi ennuyeux que les autres, parfois plus bêtes, mais pas plus fous.
On pourrait poursuivre la liste des grands joueurs « normaux » sur des pages et des pages.
Les champions du monde Spassky, Karpov, Kasparov, Kramnik, Anand, et le dernier champion en titre, Magnus Carlsen, ne sont pas timbrés pour un sou !



« Dans beaucoup de pays occidentaux, le stéréotype du joueur d’échecs est la mauviette mal nourrie ou le binoclard intello, mais misanthrope », écrivait l'ex-champion du monde Garry Kasparov dans son livre, "La vie est une partie d'échecs"


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« Les cas exceptionnels ont conduit à ignorer la grande majorité des joueurs d’échecs qui n’ont rien du tout d’extraordinaire à part leur capacité au jeu » dit-il.


« À l’heure où Garry Kasparov est au cœur des mouvements anti-Poutine en Russie, il nous offre une réflexion profonde et riche en exemples sur les liens qui unissent le jeu d’échecs et les règles de la vie.
De l’importance de la stratégie et du travail, des dangers de se sentir trop sûr de soi ou de l’improvisation… Le livre de Kasparov se lit comme un traité à la manière de
Sun Tzu ou de
Machiavel avec des expériences, des conseils qui sont tirés principalement de l’histoire des échecs, de ses grands champions, de leurs plus fameuses parties, mais aussi de l’histoire militaire ou économique.
Des actions psychologiques d’
Emmanuel Lasker à la méthodologie de JR Capablanca, de la truculence tactique d’Alekhine à l’universalité de Spassky, du redoutable style défensif de Petrossian à la volonté de gagner de Fischer…des coups de génie de Napoléon à l’obstination de Churchill, de l’intuition formidable de [size=13]William Edward Boeing fondateur de Boeing au travail méticuleux de [/size]Robert « Bob » Taylor  l'un des créateurs de Xerox...
Ou comment les qualités de stratèges sur les 64 cases de l’échiquier sont semblables à celles des grands stratèges militaires ou des chevaliers d’industrie. Le livre s’achève par une analyse de la situation politique en Russie et sur l’action personnelle de Kasparov. Traduit de l'anglais par Judith Coppel »



après lui avait parlé de la folie aux échecs et il s’était rembruni :
 « Les écrivains ont utilisé les échecs pour analyser les côtés extrêmes de la nature humaine. Dans ce cadre, les échecs offrent un champ d'expérimentation idéal. Mais on pourrait faire la même chose avec la peinture. Et là, en vous référant à Van Gogh, vous ne tirerez pas de conclusion définitive sur les peintres ».
 
Les échecs conserveront encore longtemps en Occident l'aura mystérieuse de ce poison mathématique qu'ils ne sont pas.
En attendant, on pourra méditer cette phrase du champion britannique Bill Hartston  :
« Les échecs ne rendent pas les gens fous, ils permettent aux fous de rester sains d’esprit »
 
Les échecs rendent le monde fou


De la Norvège à Cuba, à l'école ou dans la rue, les échecs s'érigent en véritable institution. Au fil du temps, ce jeu de stratégie aux origines indiennes a subi de nombreuses modifications pour s'imposer en maitre sur le damier des divertissements de stratégie.


Les échecs peuvent-ils vous rendre fou ?
C'EST FORT POSSIBLE !


Bien qu'il n'y ait pas de preuves scientifiques pour prouver que les échecs rendent fou, il est clair que les complications du jeu ainsi que les 64 cases de couleur alternée peuvent avoir un impact sur le psychisme d'une personne. Si vous ne faites pas assez attention, vous pourriez vous retrouver à intérioriser des variations et à dialoguer à voix haute.


Raisons pour lesquelles les échecs peuvent rendre fou
* Trop de temps passé en « interne »
Certains experts de la santé vous diront que passer trop de temps à l'intérieur de soi peut causer des dommages mentaux.
Lorsque vous jouez aux échecs avec un adversaire, vous passez la plupart du temps dans votre propre tête. La majeure partie de ce temps est généralement consacrée à l'analyse de la position et au calcul des coups à venir.
Bien qu'il s'agisse d'un bon exercice pour l'esprit, il est important de réfléchir soigneusement à ne pas surcharger vos membranes neurales.
Si vous vous surprenez à passer trop de temps à intérioriser le jeu d'échecs, il est préférable de suivre votre intuition et de jouer le coup qui vous semble le plus juste.
 
* Le calcul est douloureux et épuisant pour l'esprit
Le calcul est un exercice mental que chaque joueur d'échecs effectue lorsqu'il essaie de trouver le bon coup dans une position. « Si je bouge ici, alors mon adversaire bouge là » est un monologue simple que la plupart des joueurs utilisent pour calculer.
Le champion du monde en titre, Magnus Carlsen, est l'un des joueurs qui peuvent calculer jusqu'à 8 coups de profondeur. Si vous êtes dans un match avec Carlsen, les complications peuvent être si intenses qu'elles vous « brûlent » l'esprit et que vous devez concentrer chaque fibre de votre être pour faire le bon choix.
Voilà à quel point le calcul aux échecs peut être douloureux et épuisant.
 
* Vous avez trop de conversations dans votre tête pendant que vous êtes sur l'échiquier
Les échecs peuvent vous faire développer une mauvaise habitude, celle de converser avec vous-même.
Il n'y a rien de mal à se parler à soi-même, mais si vous remarquez que vous répondez, alors c'est une bonne idée de laisser tomber les échecs pendant un mois ou deux et de concentrer votre énergie ailleurs.
Il est donc préférable que vous abordiez les échecs par petites doses.
 
* Vous jouez aux échecs les « yeux bandés » avec vous-même
Dans un cours d’échecs, il faut encourager les élèves à jouer par eux-mêmes afin qu'ils puissent comprendre les nuances et les plans des deux camps.
Cependant, jouer aux échecs les « yeux bandés par soi-même » pourrait causer plus de tension mentale, voire pire, des conflits internes. Si vous voulez « jouer aux échecs les yeux bandés », il est préférable de le faire contre un adversaire réel et non tout seul.  
C’est une technique d'entraînement utilisée par de nombreux grands maîtres pour développer la visualisation et la mémoire.
 
* Mémoriser trop d'ouvertures
Tout comme le bachotage la veille d'un examen, mémoriser trop de lignes d'ouverture et de théorie peut avoir un effet négatif sur votre bien-être mental.
Il y a tellement d'ouvertures à mémoriser, que vous devrez toujours revenir en arrière, dans votre esprit, pour essayer de vous rappeler une variante d'ouverture spécifique.
Si vous avez du mal à vous souvenir de la théorie des ouvertures, il est préférable de concentrer votre énergie sur un autre aspect du jeu d'échecs, comme le milieu de partie ou la théorie des fins de partie.
La mémorisation des ouvertures n'est pas saine. Vous pourriez perdre beaucoup de temps à apprendre différentes ouvertures et oublier de vous concentrer sur la chose la plus importante qui compte pour votre amélioration aux échecs, à savoir votre compréhension positionnelle du jeu.
 
* Vous passez trop de temps avec les échecs que vous oubliez le monde réel
Les échecs peuvent être une drogue pour certaines personnes afin d'échapper aux réalités de ce monde. Il est des joueurs qui passent une journée entière à jouer aux échecs avec peu ou pas de pauses. Cela peut être mauvais. Mieux vaut faire les choses par portions.
La prochaine fois que vous vous lancerez dans un marathon de parties d'échecs, effectuez quelques exercices entre les parties, prenez le soleil en vous promenant dans votre quartier ou même en faisant quelques minutes de méditation. Ces activités peuvent vraiment améliorer votre humeur et votre esprit !
 
* Perdre une partie d'échecs peut rendre fou.
Perdre une partie d'échecs est l'un des pires sentiments que l'on puisse éprouver. Mais pourquoi en est-il ainsi ?
Selon des experts scientifiques, si vous consacrez ou investissez votre énergie dans quelque chose assez longtemps, vous vous retrouverez émotionnellement attaché à cette chose.
Le fait de perdre un tel investissement peut déclencher une émotion intense qui peut durer des jours, voire des mois.
Donc, après avoir perdu une partie d'échecs de 8 heures, il est important de ne pas laisser la défaite nous atteindre mentalement. Tout le monde a subi des défaites dans sa carrière, même le champion du monde, a eu de nombreuses occasions de perdre contre des joueurs plus faibles.
 
* La complexité du jeu peut rendre fou
Les échecs sont un jeu très compliqué puisque le nombre de parties possibles est supérieur au nombre d'atomes dans l'univers observable ! Ce chiffre stupéfiant montre que les échecs sont bien plus des « calculs matriciels » que tout ce que l'on peut imaginer.
C'est pourquoi les anciens maîtres ont développé des principes qui permettront de rester sur la bonne voie et de faire le bon coup. Lorsque vous comprenez les principes du jeu d'échecs, vous réduisez littéralement le temps passé à calculer de plus de 50 %.
[NDLR Les calculs matriciels sont d'une redoutable efficacité. Ils offrent une grande puissance et livrent souvent des solutions directes, plus difficilement accessibles par les formules classiques. Mais leur construction peut sembler complexe à appréhender.]
 
* L'alternance des cases sur l'échiquier pourrait servir d'hypnose.
Fixer 64 cases jour après jour peut entraîner des répercussions sur le psychisme d'une personne.
Il existe de nombreuses occasions où les motifs en damier peuvent hypnotiser et même laver le cerveau des gens. Vous les voyez dans les films et les dessins animés.
Mais cela pourrait-il être vrai pour le jeu d'échecs ? Est-ce la raison pour laquelle certains de nos grands maîtres préférés sont devenus excentriques après leur retraite ? ... Espérons que non.
 
Conseils : comment jouer aux échecs ?
Pour progresser aux échecs, il est recommandé, par exemple l'étude des combinaisons des grands maîtres. Prenons par exemple Robert James Fischer 11e champion du monde d'échecs. L'un de moyen le plus actif de s'imprégner de ses idées reste la lecture du livre d'exercice intitulé « Le match : jouez contre Bobby Fischer » d’Igor Khmelnitsky paru aux éditions « Olibris » en 2013
 
« Au milieu des années 1950, le Manhattan Chess Club de New York connaissait une grande animation. Tous les jours, de midi à minuit, des blitzeurs effrénés, étudiants marginaux pour la plupart, s'affrontaient bruyamment, joyeusement, fanatiquement. Les frères Byrne, Arthur Bisguier, Larry Evans, entre autres, vivaient la plus claire de leur temps dans ce monde clos où la cohabitation avec les membres traditionnels du club, des retraités "poussant le bois" lentement et silencieusement, n'allait pas sans heurt. De cette communauté hétéroclite, un joueur allait se révéler le maître incontesté. Rober Byrne ou Larry Evans s'inclinèrent bientôt devant la maestria d'un... gamin.
Connu sous le nom de Bobby, ce champion aux culottes courtes mit quatre ans à passer du rang de débutants à celui de meilleur joueur de parties rapides du club. Il devint la grande attraction et, pour les grands maîtres de passage, comme Najdorf, un adversaire que l'on évitait d'affronter. On comprend pourquoi lorsqu’il infligea une nouvelle défaite à Pal Benkö lors du championnat des É.-U de 1963 qu'il gagna sur le score de 11 points sur 11 ».
 
La dramaturgie du jeu d'échecs Echecs14
« Aperçu :
Dans ce livre d'exercices d'échecs particulièrement stimulant, le lecteur est invité à se frotter au légendaire Bobby Fischer ! Le cœur de l'ouvrage est composé de 60 positions extraites des parties de Fischer, dans lesquelles il s'agit de formuler un jugement pertinent et choisir la meilleure suite parmi celles proposées ».
 
 
Le JpC est sauf !
 
Bien que certaines réponses puissent agiter un instant leur muscle cardiaque, aucun joueur n’est mort à réception d’un courrier ou devant son écran à la suite d’une réponse adverse non prévue !


Pour ce qui est de la folie, l’affaire est différente et l’on peut soupçonner certains pratiquants de quelques « malaises » souvent en rapport, entre autres, à un « surmoi de l'idéal narcissique, conscient ou inconscient, mal maîtrisé ! »
 
Amici sumus

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Jean François EPINOUX
AJEC : 8175 ; ICCF : 180897

« Gagner avec grâce, perdre avec dignité ».
Susan Polgar (« Citations emblématiques »)

« Jusqu'ici, le joueur avec les Blancs a suivi une variante bien connue. A présent, il commet une erreur fatale: il commence à utiliser sa propre tête ».
Siegbert Tarrasch (dit le « Praeceptor Germaniae »)
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La dramaturgie du jeu d'échecs Empty Re: La dramaturgie du jeu d'échecs

Message par JeanFrancoisE 08.04.22 17:40

Sur le site de l'AJEC, Jörg KRACHT propose un tournoi ouvert à tous, dont les joueurs JpC Français :
La dramaturgie du jeu d'échecs Fra_uk10
"Peace Open "Amici Sumus"


Or, comme je l'ai déjà signalé le 3 avril, dans le "Tournoi W/SD/838, notre partie avec le joueur Ukrainien CCM SLYUSAR Volodymyr La dramaturgie du jeu d'échecs Volodi11 la pendule a été arrêtée par l'ICCF".

Compte tenu du terrible contexte actuel que subit l'Ukraine, à quoi faut-il s'en tenir ?
La dramaturgie du jeu d'échecs Drapea12Amici sumus

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