D'où vient que nous aimons certaines ouvertures plus que d'autres? Est-ce toujours pour des raisons objectives?

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Des raisons objectives? En voici , dans l'ordre où elles me viennent :
On aime les débuts avec lesquels on gagne , ou avec lesquels on ne perd pas
On peut aussi aimer un début pour la beauté des variantes , meme si on ne l'a jamais joué
Mon premier coup de coeur a été la variante 3 Fc4 du gambit letton , qui m'a poussé à apprendre le Russe pour pouvoir lire les commentaires de Keres
On peut l'aimer pour des raisons "théoriques" , parce que conforme aux idées de Tarrasch , de Nimzovitch (ou de son professeur )
Mais peut-etre y a-t-il encore d'autres raisons.......

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On joue les ouvertures dont on espère quelque chose.
On ne joue plus les ouvertures qui ont déçu nos espérances.

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Pourtant Kokorin joue avec obstination
1 e4 Cc6 2 Cf3 d6 qui ne lui a valu que des bulles
Peut-etre qu'il est masochiste

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Il est convenu de distinguer trois phases dans une partie d'échecs.
Le début, le milieu et la fin.
Peut-être que Kokorin est persuadé de sortir de l'ouverture avec un avantage, ou au moins l'égalité, et que ça se gâte par la suite.
"Je suis homme et rien de ce qui est humain ne m'est étranger" disait Térence cité par mon vieux prof Boriès dit "Le bizuth".
As-tu échangé quelques analyses avec Kokorin ?

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En fait , presque toujours on transpose , soit dans une variante défavorable de l'Espagnole défense Steinitz , soit dans une Philidor
Il se peut que la finale soit favorable aux N si l'on a survécu au milieu de jeu qui est douloureux , et lui ne semble pas avoir trouvé la recette
Je n'ai pas pu discuter avec lui , car il a tout de suite fermé après son abandon

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