Au gré de nos parcours

[JeanFrancoisE]

Il serait intéressant de connaître les parcours des membres de ce forum dans tout ce qui concerne la « sphère échiquéenne ». Que ce soient les livres, les revues, les sites Internet, les films, les logiciels, etc.
Leur opinion, ou un aperçu, voire une recommandation, peuvent intéresser ceux qui n’ont pas le loisir de faire les trouvailles par eux-mêmes.
Cela peut conduire à des échanges constructifs très profitables sur le plan de la culture générale élargie concernant le « Noble Jeu » (en dehors de toutes promotions publicitaires mercantiles de tel ou tel produit bien évidemment). 

Pour entamer ce nouveau « fil » à l’orée du millésime 2021, je propose :


* Le n° 716 de janvier 2021 du mensuel « Europe Echecs ». Il est remarquable à bien des points de vue.
C’est son « dossier spécial » sur le sujet de « l’adaptabilité des échecs – 16 siècles de métamorphoses » qui est particulièrement intéressant.
L’ « édito » du rédacteur en chef, Georges Bertola, ouvre le débat avec une introduction qui a pour titre : « Évoluer et s’adapter », qui pose remarquablement bien le sujet.

[JeanFrancoisE]

Avec le ramdam de la série « Netflix » sur « Le jeu de la dame », les échecs reviennent au-devant de la scène médiatique !

Les férus d’histoire connaissent le remarquable site « Hérodote » (du nom de l’Historien grec d’Halicarnasse 484-420 avant J.-C. nommé « le père de l’histoire »).

Ce site se prévaut d’être « le media de l’histoire » dont la devise est « l’histoire éclaire le présent », tenu de main de maître par André Larané et toute son équipe qui, une fois n’est pas coutume, évoquent le jeu d’échecs :

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[JeanFrancoisE]

Avez-vous lu « La Défense Louijine » (1930) du grand auteur : Vladimir Vladimirovitch Nabokov ?



Il y relate « l’histoire d’un joueur d’échecs écrasé par son propre génie ».
Sur le site « actualitte.com » Julie Torterolo (alors étudiante en droit, reconvertie dans le journalisme), explique que :
« … pour lui, les échecs étaient une passion qu’il a payée au prix fort, et qu’il décrivait tout de même comme une « hantise possessive » de son esprit.»
Comme beaucoup de grands génies de la littérature, Vladimir Nabokov (1899-1977) avait plus d’une corde à son arc.
Né à Saint-Pétersbourg et mort en Suisse, l’artiste était romancier, poète et critique littéraire. Mais la liste ne s’arrête pas là. Comme le souligne « Openculture », Vladimir Nabokov était également un grand amateur du jeu d’échecs.
Une discipline pour laquelle il a dessiné et élaboré des problèmes, en plus de ses nombreuses œuvres littéraires.

Un problème célèbre de Nabokov :


Mat en 2 coups …

Vladimir Nabokov n’a jamais souhaité arrêter ses passions sous couvert d’un manque de temps. Pour exemple, sa passion des papillons le poussa à devenir commissaire de lépidoptères au Musée de zoologie comparé de l’Université Havard. Et comme si cela ne suffisait pas, il est également l’auteur de nombreux écrits scientifiques reconnus en la matière.
Alors, inutile d’arrêter sa deuxième passion depuis l’enfance : les échecs. Plus qu’un simple joueur, l’auteur de « Roi, dame, valet » se définissait comme un problémiste passionné.

En 1970, il sera invité à joindre l’équipe de composition américaine afin de créer des problèmes pour les compétitions internationales. « La pression sur l’esprit est formidable », écrivait-il dans ses mémoires … « créer des problèmes de la sorte demande de la part du compositeur les mêmes vertus qui caractérisent tous les arts d’écritures : originalité, inventivité, concision, harmonie, complexité, et une splendide hypocrisie. » 

Vladimir Nabokov a composé près de 40 problèmes d’échecs au cours de sa vie, tel que le fameux « Mate in 2 » ci-dessus.
Dans « Poèmes et Problèmes », publiés en 1999, l’auteur propose ainsi des poèmes russes et anglais agrémentés de 18 compositions.


[Fac-similé de son manuscrit]


Parti après la révolution russe d’octobre 1917, l’écrivain explique ce nombre conséquent de créations dans « Autres Rivages » :
« Au cours de mes vingt années d’exil, j’ai consacré énormément de temps à composer des problèmes d’échecs ... c’est un art magnifique, complexe et stérile ».

A vos miroirs !

8eD.2 8gF …1 ; #8exD.2 8eF …1 ; #6bC.2 6gF …1 ; #8eD.2 6eF …1 ; #6bC.2 5hxF …1 ; #5dxD.2 5dxF …1 ; #17fxD.2 5e …1 ; #7fxD.2 6e …1 ; #7aT.2 6b !5hD.1 : vokobaN ed emèlborp ud noituloS

[JeanFrancoisE]

À l’heure où, avec l’aide de « moteurs », les parties deviennent de plus en plus « égales » (sans être forcément des parties nulles hormis le score !), le GMI Vassílios Kotroniás, dix fois champion de Grèce, fin théoricien des ouvertures nous livre ses analyses.



(À noter qu’en 2014, il a écrit un livre sur la « Sicilienne variante Sveshnikov » où, selon le commentaire qui l’accompagne : « Il place ce système audacieux sous le microscope et fournit un répertoire de classe mondiale pour les Noirs »).

L’ouvrage de ce mois-ci, est une très intéressante étude en langue anglaise.

Présentation :
« Le but de ce livre est de faire la lumière sur les principes sous-jacents qui régissent les positions « ennuyeuses » aux échecs, à la limite de l'égalité. Ces positions sont progressivement devenues le plat principal du menu des échecs d'aujourd'hui parce que les joueurs ont augmenté leur niveau, leur endurance, leur désir d'emporter des victoires à partir de rien » (à noter qu’il n’est pas fait allusion aux « aides motorisées » évoquées ci-dessus !).

L'auteur propose une méthode claire et rationnelle de réflexion dans des positions sèches et égales, sans plan à long terme. Elle est basée principalement sur une évaluation et une catégorisation correctes de la position, ainsi que sur le jeu « coup par coup.
Le livre n'est pas destiné aux novices, il suppose que les lecteurs ont déjà maîtrisé les bases et souhaitent passer à l'étape suivante de leur développement aux échecs ».

N.B. Il est à rapprocher de l’article du GM Alex Colovic, paru en 2019, sur le site « TheChessWorld » :
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Amici sumus

[JeanFrancoisE]

Tout « échiquo-bibliophile » se devrait de posséder cet ouvrage, bien qu’il soit en langue anglaise qui demande à être traduit ! Il sort totalement des sentiers battus et apporte comme un « souffle épique » aux modes OTB et JPC.

Le Maître international Willy Hendriks travaille comme entraîneur d'échecs depuis plus de 25 ans. Son best-seller « Move First, Think Later » (« Bouger d'abord, penser ensuite ») a remporté le prix du livre de l'année de la Fédération anglaise des échecs (British Chess Federation).

« Sur l'origine des bons mouvements »

« Un guide du sceptique pour s'améliorer aux échecs »

Par Willy Hendriks

chez New In Chess

2020

(Traduction d’extraits et [annotations] de : JFE et Wikipedia)

PRÉFACE :

Willy Hendriks : « Le jeu d'échecs a une riche histoire. Parmi tous les différents aspects intéressants de cette histoire, ce livre se concentre sur le développement de notre connaissance du jeu et de notre capacité à bien le jouer.
Il s'agit d'un livre sur l'histoire de l'amélioration des échecs - sur l'amélioration des espèces de joueurs d'échecs en quelque sorte - mais j'espère qu'il pourra contribuer à l'amélioration de l'individu qui joue aux échecs (c'est-à-dire vous, le lecteur).
En biologie, il existe une théorie résumée par l'expression « l'ontogénie récapitule la phylogénie » [ [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ], ce qui signifie que le développement de l'individu ressemble au développement de l'espèce.
Aujourd'hui, cette vieille théorie a peu d'adeptes dans la science de la biologie et je ne suis pas si sûr de sa valeur pour les échecs, mais c'est un point de départ intéressant.
Garry Kasparov ouvre le premier chapitre de son ouvrage majeur « Mes grands prédécesseurs » en ces termes :
« Les étapes du développement des échecs ressemblent au chemin suivi par tous ceux qui passent du statut de débutant à celui de joueur de haut niveau ».
Par exemple, son prédécesseur Max Euwe a écrit :
« Le développement d'un joueur est parallèle au développement du jeu d'échecs lui-même, et c'est pourquoi l'étude de l'histoire du jeu d'échecs a une grande valeur pratique ».
Et, pour ajouter une autre version de cette idée, Richard Réti a écrit :
« Nous percevons, après un examen attentif de l'évolution de l'esprit des échecs, que cette évolution s'est déroulée, en général, d'une manière assez similaire à celle du joueur d'échecs individuel, mais plus rapidement ».
Ce qui précède semble suggérer qu'il y a un accord sur ce que sont « les étapes du développement des échecs » et, de fait, il y a une opinion à laquelle adhèrent presque tous ceux qui écrivent sur l'histoire de notre jeu.
Dans ce point de vue généralement approuvé, William Steinitz [1836-1900] joue un rôle central [joueur d'échecs autrichien, naturalisé américain en 1888. Premier champion du monde officiel des échecs de 1886 à 1894].
Il est censé avoir été le premier à comprendre les lois des échecs positionnels et aussi le premier à présenter cette connaissance dans ses écrits.
La période précédant Steinitz est souvent décrite comme "romantique", avec pour caractéristique principale "d'attaquer à tout prix" !

Dans la période romantique, certains joueurs et écrivains anticipaient déjà une approche plus positionnelle.
On mentionne souvent François- André Danican Philidor [1726-1795, surnommé « le Grand » compositeur et joueur d'échecs français] et parfois Howard Staunton [1810-1874, fut un joueur d'échecs britannique réputé et champion du monde d'échecs officieux. Son nom évoque le style de pièces d'échecs qu'il a approuvées] et Paul Morphy [Paul Morphy, 1837-1884, est un génial joueur américain],  s'ajoutent à cette liste.
Comme représentants typiques de l'école romantique, nous avons Gioacchino Greco [vers 1600- 1634, dit Le Calabrais, était un joueur italien, considéré comme un des meilleurs joueurs d'échecs du XVIIe siècle].  
Plus tard, Adolf Anderssen [1818-1879, joueur allemand. Considéré comme le meilleur joueur du monde après un important tournoi tenu à Londres en 1851, il est considéré comme l'un des meilleurs représentants de l'école romantique] et Mikhail Chigorin [1850-1908, fut l'un des meilleurs joueurs russes. Il fut une source d'inspiration majeure de l'école soviétique, qui domina le monde des échecs dans la seconde moitié du XXe siècle], sont censés défendre les idéaux romantiques.

Avec ses concepts d'équilibre et d'élaboration de plans basés sur les éléments de la position, Steinitz a plus ou moins introduit la science et l'éclaircissement dans la pensée échiquéenne.

Cependant, je pense que si l'on regarde cette histoire de plus près, il semble assez étrange que nous ayons abouti à cette version "officielle" de l'évolution des échecs.
L'histoire de ce qui s'est passé est fascinante et au début, j'avais l'intention de donner à ce livre la forme d'un roman policier. Tout en décrivant toutes les batailles qui ont été livrées dans l'histoire des échecs entre différentes écoles de pensée et différents styles de jeu, ainsi que toutes les discussions et controverses qui l'ont accompagné, quelque part vers la fin, il devrait être possible de comprendre comment le crime a été commis.
Malheureusement, cela demande trop de mes capacités d'écriture. Alors je peux tout aussi bien le donner ici même à : Emanuel Lasker qui ’a fait ! [1868-1941, était un mathématicien et philosophe allemand, joueur d'échecs et de bridge professionnel. Deuxième champion du monde d'échecs, de 1894 à 1921 soit 27 ans ! Son style de jeu privilégiait l'affrontement psychologique. Il adorait s'adapter au style de jeu de son adversaire, pour mieux le contrer et le battre].

J'espère qu'après ce voyage, nous pourrons avoir d'autres points de vue et d'autres héros.
Mais j'aimerais aussi adopter une nouvelle perspective, en me concentrant non seulement sur les grands acteurs et les grandes idées, mais aussi sur les petites innovations et les nouvelles connaissances qui, à mon avis, constituent le véritable moteur de l'amélioration - pour donner la deuxième partie de l'intrigue.
Enfin - si je parviens à faire valoir ce point de vue évolutif - la question se pose à nouveau de savoir ce que cela signifie pour l'individu, qui aspire à maîtriser notre jeu.
Cette perspective relie le présent livre à mon premier, « Move First, Think Later » (« Bouger d'abord, penser ensuite »), sous-titré : « Sense and Nonsense in Improving Your Chess » (« Le bon sens et l'absurdité dans l'amélioration de vos échecs »).
Ce livre traitait de la nature de l'amélioration aux échecs, et certains de ses principaux thèmes et questions reviendront d'un point de vue plus historique ».

En résumé :

La façon dont un débutant devient un joueur d'échecs fort ressemble beaucoup à la progression du jeu d'échecs lui-même. Cette idée populaire est la raison pour laquelle de nombreux instructeurs d'échecs renommés, tels que les anciens champions du monde Garry Kasparov et Max Euwe, soulignent l'importance de l'étude de l'histoire des échecs.
Willy Hendriks est d'accord pour dire qu'il y a beaucoup à apprendre des pionniers de notre jeu.

Il remet toutefois en question la vision conventionnelle de ce qu'ont été les étapes de l'évolution des échecs. Parmi les divers articles de foi qu’Hendriks remet en question, il y a la réputation de Wilhelm Steinitz en tant que découvreur des lois des échecs positionnels.

Dans « The Origin of Good Moves », Hendriks entreprend un voyage d'investigation révolutionnaire dans l'histoire des échecs. Il explique ce qui s'est réellement passé, crée de nouvelles perspectives, trouve de nouveaux héros et révèle la véritable force motrice de l'amélioration des échecs : l'évolution.
Ce livre qui donne à réfléchir est plein de belles et instructives « nouvelles » informations sur le passé.
Avec de nombreux exercices, le lecteur est invité à se mettre à la place des anciens maîtres.
Jamais auparavant l'étude de l'histoire des échecs n'a été aussi divertissante et enrichissante.

Point de vue notable, celui de :
-- Richard James, directeur de « British Chess News » [« British Chess News » est une entreprise relativement nouvelle lancée par des auteurs d'échecs qui cherchent à publier un contenu qui se concentre à la fois sur la "scène" des échecs en Grande-Bretagne et sur les exploits des joueurs et des officiels britanniques à l'étranger].

« Cet ouvrage se trouve dans un endroit très proche du sommet de mes livres d'échecs préférés de tous les temps. Je l'ai trouvé bien documenté, infiniment fascinant, toujours provocateur, souvent digressif, parfois provocateur et parfois extrêmement drôle. Si vous êtes intéressé par le développement d'idées sur les échecs, c'est un achat essentiel. Si vous souhaitez améliorer votre classement, vous trouverez de nombreuses suggestions inspirantes. C'est certainement un livre sur lequel je reviendrai encore et encore ».

Amici sumus

[JeanFrancoisE]

Allard Hoogland, éditeur de « New In Chess » présente (extraits) :

« L'auteur de ce nouveau livre, tout juste sorti des imprimeries, est Karel van Delft, un professeur d'échecs néerlandais titulaire d'une maîtrise en psychologie. Il a donné des conférences et publié de nombreux ouvrages sur les avantages des échecs dans l'éducation.

Van Delft donne accès à la recherche scientifique sous-jacente et présente les meilleures méthodes didactiques :

- Que peuvent faire les enseignants pour améliorer leur enseignement ?
- Quelle est l'importance (ou la non-importance) du talent ?
- Comment soutenir un groupe ayant des besoins particuliers ?
- Comment traiter avec les parents ?
- Quels sont les meilleurs arguments de vente d'un programme d'échecs ?
- Garçons et filles, cela fait-il une différence ?
- Comment les programmes d'échecs à l'école se déroulent-ils dans les différents pays ?
- et bien plus encore …

Ce n'est pas un livre sur les règles et les coups d'échecs, mais Van Delft offre une foule de conseils pratiques sur la didactique la plus efficace afin que les enfants acquièrent des compétences essentielles dans la vie courante en apprenant les échecs ».

Un ouvrage particulièrement intéressant pour tout formateur qui s'adresse à un jeune public.


Amici sumus

[JeanFrancoisE]

   Treize ans après sa mort, Robert James Fischer (1943-2008), dit Bobby Fischer, est encore l’objet d’ouvrages captivants pour les aficionados de ce joueur hors normes. Rappelons qu’en 1972, il mit fin à l’hégémonie, voire l’emprise, soviétique sur le monde échiquéen qu’elle détenait depuis 1948 !

Récemment, le GM John Donaldson historien et chercheur émérite sur le « Noble Jeu », vient de « commettre » (chez « Siles Press » É.-U) un « pavé » de 644 pages (!) dédié à l’énigmatique génie du « petit gars de Brookline ».

Le GM Najdorf disait que Bobby jouait à la perfection et que la perfection n’a pas de style.

Ce livre - en langue anglaise – devrait intéresser les bibliophiles échiquéens.
Les recherches méticuleuses de J. Donaldson ont mis au jour des jeux précédemment égarés et une foule de documents et fac-similés inédits par et sur B. Fischer. 
On y trouve moult documents allant des organisateurs, aux journalistes, avocats, éditeurs, etc. 
Avec, à l’appui, plus de 100 photos et illustrations diverses, ainsi que 99 jeux nouvellement annotés.
 
Une « somme » à parcourir.

« Bobby Fischer et son monde » est un pot-pourri de témoignages de première main, d’interviews, de lettres et d’articles, y compris de sa main, sur les acteurs qui habitaient son monde coloré durant sa carrière aux limites de la « frontière » entre « génie échiquéen » et « maladive folie » … Ainsi, selon Platon (428 / 427 - 348 / 347 av. J.-C.) : « Chacun, parce qu’il pense, est seul responsable de la sagesse ou de la folie de sa vie, c’est-à-dire de sa destinée. »
Un bon aperçu de la vie de Bobby Fischer est consultable sur : « Bobby Fischer, le génie fou des échecs » du journaliste Derwell Queffelec.

Amici sumus

[JeanFrancoisE]

Alekhine ! Quel amateur d’échecs en entendant, en voyant, en évoquant ce nom ne ressent pas comme une sorte de joie (à l’instar des noms de Morphy, Capablanca, Tal, Fischer …) ?


Cet immense champion d’échecs a porté la pratique de ce jeu à des sommets inédits et enthousiasmants !
Aucun autre joueur n’a cumulé autant de « Prix de beauté » qu’Alexandre Alekhine durant sa carrière !


Voici un des plus beaux exemples :
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]NDLR :
Efim Bogoljubow (1889-1952) n’était pas n’importe qui ! En Union soviétique, il remporta deux fois le Championnat d'URSS (en 1924 et 1925) et le Tournoi de Moscou de 1925 (devant les champions du monde Lasker et Capablanca). En Allemagne, il remporta le tournoi de Bad Kissingen de 1928 (devant Capablanca, Euwe et Nimzowitsch), puis il disputa deux matchs de championnat du monde contre Alexandre Alekhine. Il gagna deux Congrès de la fédération allemande d'échecs (en 1925 et 1931) et deux championnats d'Allemagne (en 1933 et 1949).
Il reçut en 1951 le titre de grand maître international, un an avant sa mort.
Alexandre Alekhine (1892-1946) fut un fervent et brillant adepte du JPC ! « Le premier jeu connu d’Alekhine est le premier jeu connu d’un Efim  par correspondance qui a commencé le 3 décembre 1902, alors qu’il avait dix ans. Il participe à plusieurs tournois par correspondance, parrainés par le magazine d’échecs « Shakhmatnoe Obozrenie » (« Chess Review »), entre 1902 et 1911. »


Voici une partie JPC notoire alors qu'il avait 13 ans :
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Alekhine, dont la vie fut un véritable roman à rebondissement, brilla de tous ses feux de 1914 à 1939.
Puis il prit une mauvaise voie jusqu’à sa mort en 1946 à 53 ans en tant que, fait unique, détenteur du titre de Champion du Monde.


C’est cette partie très sombre de son existence que nous fait découvrir le magnifique roman d’Arthur Larue (Écrivain français, ex-enseignant de littérature française à l'Université Herzen de Saint-Pétersbourg): « La diagonale Alekhine » (nrf Gallimard 2020).

 

 
Dans un récent entretien pour la revue Europe-Echecs, l'auteur s'exprime ainsi (extraits) :


« … Alekhine a malheureusement incarné un autre moment de l’histoire intellectuelle européenne, bien moins glorieux : le racisme en général, l’antisémitisme en particulier » … 
« … le crépuscule de la vie d’Alekhine a été un long approfondissement de la solitude » … 
« (il) est le dernier champion du monde seul, sans secondant ni entourage systématique » … 
« Alekhine est un héros de l’échiquier et, du fait de ses écrits antisémites, un traitre de l’esprit du jeu ».
 
Ne gardons que le meilleur de ce joueur prodigieux :
 
1. e4 e6 2. d4 d5 3. Cc3 Cf6 4. exd5 Cxd5 5. Ce4 f5 6. Cg5 Fe7 7. C5f3 c6 8. Ce5 O-O 9. Cgf3 b6 10. Fd3 Fb7 11. O-O Te8 12. c4 Cf6 13. Ff4 Cbd7 14. De2 c5 les noirs ont joué sans considérer les principes élémentaires de la stratégie 
5. Cf7 !! Alekhine est dorénavant certain de gagner, mais c'est la façon spectaculaire - il joue à l’aveugle - dont il s'y prend qui rend cette partie unique 
15… Rxf7 16. Dxe6 16. Dxe6 ! Rg6 (si 16... Rxe6? 17. Cg5 mat) 17. g4 ! Fe4 18. Ch4 mat.
 
Cette partie a été disputée à l'hôpital de Tarnopol (Pologne). Alekhine était convalescent. Il était conducteur de véhicules de la Croix-Rouge et avait été blessé lors d’une opération de sauvetage.
 
Amici sumus

[JeanFrancoisE]

Parmi les livres traduits en langue française avec bonheur (il s’agit ici du sympathique GMI Christian Bauer), rares sont les livres qui, d’emblée, dialoguent avec leur lecteur !
C’est ce que ce livre intelligent (paru chez « Olibris 2020 ») propose « avec un répertoire classique » :

 

Nokolaos Ntirlis (370 pages)

 
Dès lors, on se sent « pris » par ce dialogue l’on y avance, pas à pas, grâce au talent de son auteur : le GMI Nikolaos Ntirlis, expert de la théorie des ouvertures, ingénieur en informatique, spécialiste des analyses échiquéennes par ordinateur.
 

À ce sujet, je lisais récemment cette réflexion du GMI croate, d’origine yougoslave, Zlatko Klarić  (EE 723 p. 27) :

 

« On disait autrefois que les ordinateurs donneraient un coup mortel aux échecs, mais c’est l’inverse qui s’est produit. Le jeu s’est développé à un niveau encore plus élevé, par la qualité et par la masse de nouveaux joueurs.

Tout cela est fascinant pour un jeu qui a été créé au début de notre ère. »

 

De quoi relancer le débat sur ce forum !

 
Il s’agit de la très classique ouverture séculaire « 1.d4 d5 » du « Gambit-Dame refusé » (sous une forme popularisée par Vladimir Kramnik), vue du côté des Noirs, où excellaient jadis en OTB Alékhine, Capablanca et Rubinstein, entre autres.
De nos jours, en JPC/AJEC, on notera MM. Jaulneau, Hervet, Roques, entre autres.
 
Pour asseoir son propos, doté d’une prose explicative claire, l’érudit auteur se sert des derniers outils analytiques de la technologie moderne,
 
Les chapitres commencent par une discussion sur les « plans typiques », les « structures de pions » et « autres thèmes pertinents ».
 
Le livre comprend également deux chapitres couvrant « 1.c4 » (l’Anglaise) et « 1.Cf3 » (le début Réti), avec un répertoire contre ces deux ouvertures.
 
Enfin, il fournit d’excellents éléments de préparation contre la « Catalane », le « Système de Londres » et autres déviations, ainsi que les plans typiques et les structures de pions connexes.
 
Le GMI britannique (montpelliérain d’adoption) Glenn C. Flear, écrit (extraits) :
 
« L’auteur a le don de trouver les idées qui comptent vraiment sans surcharger le lecteur de références superflues. Il y a tellement de nouveautés, impliquant des choix pratiques qui ne surchargent pas la mémoire »
 
Tout bibliophile joueur du GDR se doit d’en connaître.



Amici sumus

[JeanFrancoisE]

Il n’est pas coutumier de voir le Jeu d’Échecs édité sous forme de bande dessinée dont le titre en dit long : 

« ÉCHECÉPATE, un pion c’est tout » !

Les amateurs de BD devraient apprécier car c’est une réussite :

4^ème de couverture (extrait) :

C’est une amusante prouesse que « BAMBOO EDITIONS » propose avec un scénario de « Casenove », des dessins de « Mic & Val » mis en couleurs par « Amouric & Mirabelle ».
Le tout accompagné in fine d’un cahier pédagogique, en partenariat avec « Europe Échecs », sous la plume de Marc Quenehen (« … spécialiste dans l’enseignement de la stratégie aux échecs »).

Chacune de 42 pages traite d’une historiette où l’humour se fait la part belle. 
Y sont représentés les règles du Noble Jeu et leurs « éventuels travers » à la sauce BD … dans l’éternelle rivalité des personnages échiquéens « vêtus de blanc » et ceux « vêtus de noir », cela va de « soie ».

Le final de la page 17 est un exemple typique de ce qu’en BD, la coquette Dame en blanc peut infliger à son propre Roi innocent ! 

Dialogue Fou <>Tour ...

Amici sumus

[JeanFrancoisE]

Que ce soit en OTB ou en JPC, ce nouveau livre, destiné aux détenteurs des pièces noirs, fait un point récent sur les deux « mamelles » du jeu sur l’ouverture du pion-dame : 1.d4.
Ainsi, avons-nous :
La « défense Nimzo-Indienne » :
- 1.d4 Cf6 2.c4 e6 3.Cc3 Fb4
La « défense Indienne de la Dame » :
- 1.d4 Cf6 2.c4 e6 3.Cf3 b6
Dans ces deux ouvertures, le combat est reporté sur le milieu de partie où thèmes et plans seront primordiaux.
L’éditeur « Everyman » publie : « The Nimzo-Indian and Queen’s Defences » (les défenses Nimzo-Indienne et de la Reine) du Grand Maître d’échecs, entraineur principal de la FIDE, le Gallois Nigel Rodney Davies.

Nigel Davies est l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages sur les ouvertures et ce dernier livre offre, pour les Noirs au long de ses 368 pages, une analyse « bien documentée, fraîche et innovante » selon le Hollandais Sebastiaan Smits, commentateur du magazine « New In Chess ».

Un ouvrage complet destiné aux adeptes OTB et JPC de ces deux lignes de jeu.

Amici sumus.

[JeanFrancoisE]

Voici un livre qui sort des sentiers battus !
Qui n’est jamais allé dans un coin pleurer sur lui-même après avoir compris que son abandon était injustifié ! Oups !

Sebastiaan Smits jeune joueur OTB des Pays-Bas, nous présente sur « New In Chess » :



Sebastiaan écrit (extraits) :
« Qui serait assez stupide pour démissionner d'une partie de tournoi qu'il ne perd pas ? Comme le montre « Oops ! I Resigned Again ! », presque tout le monde - y compris certains des meilleurs joueurs du monde !
…
Découvrez les histoires qui se cachent derrière le moment le plus embarrassant qu'un joueur d'échecs puisse connaître, tout en essayant de surpasser le pauvre joueur malheureux qui a démissionné.
En effet, il s'agit du seul livre d'énigmes d'échecs où vous ne pouvez pas faire pire que le joueur en jeu !
Affrontez des légendes telles que Kramnik, Nunn, Tarrasch et Timman, en sachant qu'ils ont échoué et que vous pouvez, peut-être, faire mieux.
…
Le grand maître australien Ian Rogers a rassemblé 100 positions extraordinaires dans des séries thématiques de 5 énigmes conçues pour déconcerter et ravir le résolveur, dans un format qui permet de jeter facilement un coup d'œil à la réponse ! »

Un livre distrayant par les temps qui courent !

Amici sumus

[JeanFrancoisE]

S’il est une ouverture qui a fait et fait encore couler beaucoup d’encre, c’est bien la variante Najdorf de l’ouverture Sicilienne !
Très prisée des joueurs JPC, dont le chantre n’est autre que notre doyen Claude Le Page dit « semaphore ».
Cette variante a fait l’objet, dans ce Forum, de multiples discussions animées. Voir dans la rubrique « Les ouvertures », le sujet « Quel 6ème coup choisir pour les Blancs dans la Najdorf » …
C’est un « monument » de la théorie échiquéenne !

Pour rappel :
La variante de Najdorf de la défense sicilienne est l’une des plus populaires, respectées et profondément étudiées de toutes les ouvertures d’échecs. Modern Chess Openings l’appelle la « Cadillac » ou la « Rolls Royce » des ouvertures d’échecs.
L’ouverture porte le nom du grand maître Miguel Najdorf (1910-1997) - Originaire de Pologne, il est en Argentine lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate en 1939. Il y reste, s’y installe et prend la nationalité. Il devient alors un joueur mondial de premier plan dans les années 1940 et 1950. Il a eu une vie très animée et bouleversante à maints égards.

Bien qu’il n’ait pas été le premier fort joueur à pratiquer la variante, il a considérablement contribué à sa théorie et à sa pratique.
De nombreux joueurs se sont appuyés sur le Najdorf (notamment Bobby Fischer et Garry Kasparov, bien que Kasparov transpose souvent dans la variante de Scheveningen).
Le Najdorf commence par :

1.e4 c5 2. Nf3 d6 3.d4 cxd4 4.Nxd4 Nf6 5.Nc3 a6

Tout devient crucial au 6ème coup des Blancs ...

Avec pour coups principaux théoriques :

6.Fg5 ; 6.Fe3 ; 6.Fc4 ; 6.Fe2 ; 6.F4 et 6.h3
Outre les lignes principales mentionnées ci-dessus, les Blancs ont d’autres options : 6.f3, 6.g3 et 6.a4 qui sont moins courants, mais des réponses respectées de la Najdorf.

Des mouvements tels que 6.Bd3, 6.Qf3, 6.Rg1, 6.Nb3, 6.a3, 6.h4, 6.Qe2 et 6.Qd3[/] sont rarement joués, mais ne sont pas si mauvais et peuvent être utilisés pour surprendre, l’adversaire de niveau égal ou inférieur.
D’autres mouvements rares incluent 6.g4, 6.Nf3, 6.b3 et 6.Bd2

C’est alors que fin 2021 parait cet ouvrage chez « Chess Informant » :

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« Beating the Nadorf Rare Lines » (« Battre les lignes rares de Najdorf »).

Livre en anglais par le Maître International Szuhanek Ranko (ELO 2449).
L’auteur signale en préambule :
" Je me souviens qu'il y a vingt ans, j'ai découvert et lu un livre très intéressant intitulé " Substance et ombre " écrit par le regretté érudit védique Suhotra Swami (1950-2007 est un auteur et philosophe hindou Vaishnava ([i]adorateur de Vishnu sous l’une de ses formes ou incarnations : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ).
Vaishnava était l'un des principaux gourous de la « Société internationale de la conscience de Krishna » (ISKCON)

Commentaires (extraits sources diverses) :

« Ce livre est un guide quasi exhaustif à travers la jungle de la Sicilienne Najdorf qui vous permet de trouver votre chemin vers la sécurité et l'initiative avec les pièces noires.
Les lignes dites "rares" sont devenues extrêmement populaires ces derniers temps.
Nous vous proposons donc une "solution" en un seul volume à toutes les nuances et complications qui peuvent survenir dans ces lignes moins courantes.
Au fil des années, certaines des variations couvertes dans ce livre ont eu un fort succès parmi les professionnels et les amateurs (6.h3 en particulier), tandis que d'autres sont restées moins explorées et n'ont été essayées que par l'élite (6.a3, ou 6.Dd3).
Le MI Serbe Szuhanek vous présente son analyse profonde et diligente de toutes les tentatives possibles (et raisonnables) des Blancs, en se concentrant sur des, sinon novatrices, du moins peu courantes.
Tout au long du livre, vous trouverez de nombreuses améliorations pour les deux côtés, mais avec une nette préférence de l'auteur pour le côté des Noirs.

Vous disposez maintenant d'une arme très pratique pour vous attaquer à toutes les options Najdorf des Blancs ! »

Amici sumus

[Lecroq]

Eh oui , je me demande toujours quel 6ème coup jouer !

[Invité]

Eh oui , je me demande toujours quel 6ème coup jouer !

Je me le demande aussi tellement ( sans parler de quoi jouer contre 1...e5 ) que je pense que mon prochain tournoi qui commence dans quelques jours se fera sans doute sans 1.e4 de ma part ?

[Marcobess]

Bonjour Jacques,
Il y a quelques jours tu proposais une méthode pour faire progresser les joueurs vers un titre IM. Pourquoi ton post a été supprimé du forum rubrique "

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] "?

Meilleurs voeux et bonne continuation.

[Invité]

Bonjour Jacques,
Il y a quelques jours tu proposais une méthode pour faire progresser les joueurs vers un titre IM. Pourquoi ton post a été supprimé du forum rubrique "

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] "?

Meilleurs voeux et bonne continuation.

Oui, je peux partager sans rien promettre mais me suis souvenu que je n'aurai pas d'audience sur ce forum !
Note que je n'ai pas de méthode et que nous avons déjà dialogué par le passé .....
Je ne souhaite pas un simple dialogue avec une personne désolé !

[Invité]

Pardon Marcobess car il y a confusion avec un autre pseudo !
Je serai en effet ravi de dialoguer sur ce sujet avec des personnes comme toi ....

[JeanFrancoisE]

Qui a déjà essayé ceci ?

1.e4 c5 2.Cc3 d6 3.d4 cxd4 4.Dxd4 Cc6 5.Dd2 ! Cf6 6.b3

Exemples JPC

1-0
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

½-½
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

0-1
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Amici sumus

[Invité]

C'est la variante Carlsen jouée déjà par notre président me semble t'il ? ( De mémoire car suis sur smartphone )

[woodpusher]

C'est la variante Carlsen jouée déjà par notre président me semble t'il ? ( De mémoire car suis sur smartphone )


Oui, de mémoire également . Il a même indiqué la variante qui annule pour les Noirs.

[Invité]

Ce n'est pas moi qui a inventé ce nom de variante mais les auteurs d'articles et de livres !
En outre, n'est pas caractérisée par 5....Cf6 6.b3 mais par 5.Dd2 avec l'idée de jouer b3 et de faire le grand roque...
Dans la partie de Lecroq, les Noirs avaient joué 5...g6 .

[JeanFrancoisE]

Recadrons un peu tout ça …

Aux dires de la revue « Europe-Échecs » (extraits) :

« Peter Heine Nielsen, secondant de Magnus Carlsen, nous raconte l'histoire de 5.Dd2, joué par Magnus Carlsen contre la Sicilienne de Radoslaw Wojtaszek, au Mémorial Gashimov 2018 … La tournure du tournoi changea très vite à partir de la 5e ronde. Magnus passa la vitesse supérieure, non seulement sur l’échiquier, mais aussi lors du tournoi de football organisé lors du jour de repos. Il marqua les six buts de l’équipe gagnante. Il remporta surtout une belle partie d’attaque contre Wojtaszek.
Sur la Sicilienne fermée, Magnus a joué une idée rare et originale, totalement nouvelle à haut niveau … j’avais reçu un e-mail du MI grec Ioannis Simeonidis. Il m’avait suggéré ce schéma « anti-Najdorf » en me disant qu’il pouvait être intéressant, et il avait offert à Magnus de le tester ! … Le GMI Khenkin, qui commentait le tournoi en direct, a interprété ce coup avec la logique de fer des échecs soviétiques :
« La sagesse aux échecs vous recommande de ne jouer qu’une seule fois la même pièce dans l’ouverture, et spécialement la Dame. Toutefois, il semble que le champion du monde ait ses propres règles. »

C’est bien là le fait qu’il soit au-dessus du lot !

La plus ancienne partie trouvée sur 6.b3 :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

La plus récente partie où b3 est joué :
Ruiz C,J (2480) - Yan,Ruiyang (2134)
31st North American Open Las Vegas USA 29.12.2021
[B23]
1.e4 c5 2.Cc3 d6 3.d4 cxd4 4.Dxd4 Cf6 5.b3 Cc6 6.Dd2 e6 7.Fb2 Fe7 8.0-0-0 a6 9.f3 Fd7 10.Rb1 Dc7 11.g4 h6 12.h4 0-0-0 13.Cge2 Rb8 14.Fg2 Fc8 15.g5 Cd7 16.f4 Cb6 17.Cg3 d5 18.exd5 exd5 19.Cce2 f6 20.a4 Fb4 21.Dd3 hxg5 22.hxg5 fxg5 23.fxg5 Fd6 24.Txh8 Txh8 25.Cf1 Te8 26.Cd4 Ce5 27.Dd2 Cg4 28.Fc1 Tf8 29.a5 Cc4 30.De1 Ca3+ 31.Fxa3 Fxa3 32.Td3 Cf2 33.Tc3 Df4 34.Ra2 Dxd4 35.Rxa3 Cd1 36.Dg3+ Tf4 0-1

La seule partie de Carlsen avec 6.b3
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

@JacquesR
par JacquesR Hier à 21:43 : « C'est la variante Carlsen jouée déjà par notre président me semble-t-il ? (De mémoire car suis sur smartphone) »

@woodpusher
par woodpusher Hier à 22:44 : « Oui, de mémoire également. Il a même indiqué la variante qui annule pour les Noirs »

Est-ce à dire pour autant que 6.b3 est la « variante Carlsen » ? Non, puisqu’il s’agit du coup novateur 5.Dd2 !

R. : Aucune partie trouvée de M. Lecroq dans mes bases …

Amici sumus

[Invité]

Ce n'est pas moi qui a inventé ce nom de variante mais les auteurs d'articles et de livres !
En outre, n'est pas caractérisée par 5....Cf6 6.b3 mais par 5.Dd2 avec l'idée de jouer b3 et de faire le grand roque...
Dans la partie de Lecroq, les Noirs avaient joué 5...g6 .

[Lecroq]

Il s'agit de la partie Lecroq-Emelyanov France-Russie début 2020

5 Dd2 g6 6 b3 Fh6 7 f4 Cf6 8 Fb2 e5 9 g3 00 10 000 a5 11 a4 Cb4 12 Rb1 Fe6 13 Cf3 Tc8 14 Dxd6 Dxd6 15 Txd6 exf 16 Cd4 Txc3 17 Fxc3 Cxe4 18Fxb4 axb4 19 Cxe6 fxe 20 Txe6 Cc3+ 21 Rb2 f3 22 Fc4 Rh8 23 Tb6 Fg7 1/2

L'ordre des coups noirs 5 à 7 est important. Le clouage sur la diagonale c1-h6 compense bien la pression blanche sur la colonne d.
Rien trouvé de mieux à faire

[JeanFrancoisE]

Merci Michel pour vos réponses toujours précises, amicales et complètes.

[JeanFrancoisE]

J'ai fini par retrouver la partie dans mes bases !

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Amici sumus

[JeanFrancoisE]

Toujours dans le cadre du « monde des échecs », ce livre est particulièrement intéressant pour tout amateur friand d'anecdotes sur les GMI et leurs parcours tant humains que joueurs.

Selon la 4e de couverture :
« Les grands maîtres des échecs sont des personnages à part dont les destins extraordinaires sont méconnus. Stratèges et tacticiens de génie, ils réinventent sans cesse un jeu millénaire et familier qui trouve sa place partout  : dans les clubs, aux terrasses des cafés et sur les guéridons des maisons de famille, où il se transmet de génération en génération.
La Seconde Guerre mondiale, puis la guerre froide donnèrent aux échecs une portée politique sans précédent, faisant de certains joueurs comme Garry Kasparov, Anatoli Karpov ou Bobby Fischer des personnages légendaires. 
Ce livre propose une galerie de portraits de grands maîtres dont les destinées romanesques racontent un siècle de jeu et d’histoire du monde, ajoutant le plaisir de lire au plaisir de jouer. » 

---ooOoo---

Maintenant, dans un tout autre registre,  vient de paraître le tome 2 de l'inénarrable BD « ECHECEPATE » dont le tome 1 avait ravi les amateurs du genre. Cette BD propose de découvrir les échecs par le biais de petites saynètes dont le versant humoristique est totalement réussi, avec des réparties bien senties et des illustrations montrant des pions et pièces personnifiés aux comportements délirants. 
Commentaires :
« Une plongée dans le monde très carré du jeu d’échecs !
D’un côté les noirs, de l’autre les blancs. Seize unités d’armes égales dans chaque camp. C’est aussi simple que ça les échecs ? Pas vraiment ! Est-ce pour prouver cela que nos personnages multiplient les stratégies offensives, les tactiques défensives, qu’ils anticipent, qu’ils prévoient, programment, reculent, avancent, se déroutent, trichent, mentent, bernent ? 
Bref, qu’ils font de l’épate ? » 

Voici comment le Cavalier sagace se met en valeur 

jusqu'à ce que « Trot c'est trop ! » :

Bonne lecture de ces ouvrages.

Amici sumus

[JeanFrancoisE]

C'est du lourd !
Pour les amateurs de ce genre d'ouvrages, voici de quoi se régaler :

"Encyclopedia of chess miniatures - Tome II"

La nouvelle "Encycopedia of Chess Miniatures" présente une riche collection de parties courtes qui susciteront un sentiment de surprise, de sensation et même de choc dans l'esprit du lecteur joueur d'échecs.
- 1200 parties miniatures très divertissantes et instructives jouées depuis 2014
- 604 pages ; 1,050 kg 
- Classées selon les 5 codes "ECO".
- Couverture détaillée des astuces d'ouverture et des pièges.
Commentaires (extraits) :
"Cette collection de parties courtes évoquera un sentiment de surprise, de sensation et même de choc dans l'esprit du lecteur. 
L'objectif premier de cette encyclopédie est de promouvoir une conscience aiguë des nombreux désastres potentiels qui guettent le joueur d'échecs, sans méfiance, dans les premiers stades de la partie. 
En fait, la lecture de ce livre pourrait bien inciter les lecteurs à augmenter leur niveau de connaissances dans la phase d'ouverture. 
De cette façon, ils se protégeront non seulement contre les pièges et les embûches diaboliques, mais ils seront également prêts à planter quelques dispositifs tactiques de leur cru. 
Le classement selon les codes "ECO A, B, C, D, et E" (soit 500 codes au total !) permet aux lecteurs de s'orienter facilement dans la grande quantité de matériel et de localiser rapidement les parties jouées avec des ouvertures qui font partie de son propre répertoire."
*exemple en JPC :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] I0Gh+f1Mvpk616T2jGRaKHl+V8lp/JDi0ohEvK3EXQbjdVHskuLI+vpW4aU

--- oOo---

"Encyclopedia of chess combinations - 6ème édition (la 1ère date de 1980) - Tome II"

- 3198 combinaisons pour 1636 miniatures annotées depuis 2014.
- 734 pages ; 1,410 kg
- 10 thèmes explicités : l'Annihilation de la défense ; le Blocage ; le Dégagement ; la Déviation ; l'Attaque à la découverte ; le Clouage ; la Démolition de la structure des pions ; le Leurre ; l'Interférence ; l'Attaque double.
Le tout sur 3 niveaux : Basique, Intermédiaire et Avancé.
Commentaires (extraits) :
"Chacune de ces miniatures est synonyme de danger. Elles nécessitent de la vigilance dès les premiers mouvements.
Outre les exemples d’introduction de base, les miniatures du livre sont classées selon les codes "ECO".
Cela permet aux lecteur de naviguer facilement dans la grande quantité de matériel et de localiser rapidement les jeux joués avec des ouvertures qui font partie de leur propre répertoire. 
Pendant ce temps, en plus de la valeur d’utilité, il est amusant de jouer ces parties car elles offrent également un pur plaisir aux échecs.
D’une part, nous voyons des mats amusants et des combinaisons bien coordonnées ; d’autre part, des erreurs instructives et le choc de l’inattendu. 
Nous ne parlons pas de joueurs qui font des gaffes grossières, mais plutôt de ceux qui succombent à l’art subtil de la tromperie.
Dans le processus de sélection, les auteurs ont compilé une « liste restreinte » (!) de plus de 10 000 jeux candidats."
*exemple en JPC :
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Amici sumus

[JeanFrancoisE]

"Je sème à tout vent"

Tout le monde connaît "la Semeuse", cette femme soufflant les akènes (fruits secs de la plante) d'un pissenlit (plante anémophile)

 

emblème du célèbre

"Petit Larousse illustré"

qui donnera naissance à un fonds dictionnairique et encyclopédique inégalé

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Nombreux sont les petits et grands curieux avides de connaissances, dont le "Petit Larousse illustré" (ou tout ouvrage de sa nombreuse famille), est un livre de chevet ...
(clin d’œil à "nate9595" ...).

Aujourd'hui, sur le plan échiquéen, nous ferons un retour en arrière de 23ans (1997) avec le

[Quatrième de couverture
"Véritable ouvrage de référence, le Larousse du jeu d'échecs est conçu pour répondre aux attentes des joueurs de tous niveaux et s'adresse à tous les passionnés d'échecs. Manuel d'initiation et de perfectionnement, il offre aussi un panorama complet de l'univers des échecs, du point de vue artistique, culturel, sportif...
L'histoire du jeu d'échecs. Les origines du jeu. L'histoire des grands champions, du XVIII siècle à nos jours. Les échecs, les hommes et la société. L'évolution des pièces. L'univers mental du joueur. L'informatique, ses progrès et ses défis. Les représentations de jeu à travers les arts et les médias. La technique du jeu d'échecs.
*DECOUVRIR le matériel. Le déplacement des pièces. Toutes les règles de base.
*APPRONFONDIR les mats élémentaires. Les mats célèbres. Les thèmes tactiques de base. Les débuts de partie et les finales élémentaires.
*MAÎTRISER la théorie des ouvertures. L'histoire de la stratégie et les principaux thèmes stratégiques. Les prix de beauté. Les finales complexes. L'étude artistique et la composition échiquéenne.
*DES EXERCICES pour permettre au lecteur de mettre en pratique les connaissances acquises.
Les compétitions. Les différentes formes du jeu. Les règles en compétition. Les systèmes d'appariement et de départage. Le classement des joueurs. Les titres. Les fédérations. Dictionnaire des champions. Les biographies des plus grands joueurs. Et aussi : Les palmarès des compétitions internationales et nationales (France, Belgique, Québec, Suisse), Les règles officielles du jeu d'échecs, Un panorama des produits informatiques, Un glossaire des termes du jeu d'échecs, Un index".]


Ce magnifique ouvrage de 477 pages préfacé par Joël Lautier
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est une large fenêtre ouverte sur le monde fascinant et pationnel des échecs.
Bien entendu, bon nombre de sujets sont à réactualiser mais cela ne nuit en rien au plaisir de lire.

La rencontre de la "Petteia" (Grèce antique, au début du VIe siècle av. J.-C.) et le "Chaturanga" (Inde, avant le VIIe siècle de notre ère), va conduire à une fabuleuse épopée qui se poursuit de nos jours dans le cadre de l'Intelligence Artificielle (IA).
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Le JPC est évoqué au travers des "Championnats du monde par correspondance" masculins de 1950 à 1992 ; avec pour vainqueurs : Cecil Purdy - Australie 1950-1953 / Viacheslav Ragozine - URSS 56-59 / Albéric O'Kelly de Galway - Belgique 59-62 / Vladimir Zagorovski - URSS 62-65 / Hans Berliner - Etats-Unis 65-68 / Horst Rittner - RDA 68-71 / Jacob Estrine - URSS 72-76 / Jorn Sloth - Danemark 75-80 / Tönu Oïm - URSS 77-83 / Vytas Palciauskas - Etats-Unis 78-84 / Fritz Baumbach - RDA 83-89 / Grigori Sanakoev - URSS 86-92 et Mikhail Oumanski - Russie en cours lors de l'édition de l'ouvrage.

Les "Championnats du monde par correspondance" féminins ne sont pas cités ...
[NDLR "pour mémoire durant la même époque" :

Elisabeth Bykova - URSS 53-59 / Nona Gaprindachvili - URSS 62-75 / Maia Tvhibourdanidzé - URSS 78-88 / Xie Jun - Chine 91-93]


Amici sumus

[JeanFrancoisE]

[NDLR : Un demi-siècle après avoir mis fin à l'hégémonie russe, Robert, Jammes, dit Bobby, FISCHER

[Bobby Fischer Tribute (Archangel) - Bing video], 11e Champion du Monde d'échecs, capte toujours la curiosité des foules échiquéennes.

Pierre-Emmanuel Scherrer, dans un roman publié aux Éditions Denoël (2013) sous la direction de Benoît Ruelle, nous narre la personnalité de ce génie dans le seul domaine qu'il aborda et où il excella : l'insondable complexité des échecs.

L'aventure courre du 9 mars 1943 au 17 janvier 2008 soit, 79 ans 10 mois et 8 jours d'une vie chaotique de paranoïaque].

 

Extraits :

"Reykjavik (Islande), zone portuaire - 1er octobre 2007 :

"Une silhouette penchée traverse le parking vide qui sépare les derniers immeubles du port [...] Il pleut [...]

La silhouette est entrée sur le parking et l'a coupé en diagonale [...] Quelque chose cloche dans sa démarche [...]

De plus près, on le voit, l'homme est corpulent, déterminé, deux mèches s'échappent de sa casquette trempée  [...] Il porte une barbe courte, sa peau tachée de son est tirée par l'effort et la fatigue [...] On lui donne bien plus que son âge, malgré sa vigueur remarquable et l'allure à laquelle il fend le vent et le froid [...] Il passe un pont de chantier. À sa gauche, un bras de mer finit au ras de blocs de pierre noire. Derrière lui la ville, les lueurs [...] L'homme se retourne de temps à autre pour vérifier qu'on ne le suit pas [...] La bouche de l'homme articule quelques mots inaudibles [...] Sa silhouette finit par se perdre dans le décor rincé par la pluie."

 

Pierre-Emmanuel Scherrer (qui vit et travaille dans le sud de la France) a du talent pour décrire les errances.

Son premier roman, "Desert Pearl Hotel" (Éditions de La Table ronde, 2010), retraçait celle d'une jeune femme sur les routes du Nouveau-Mexique.

Le deuxième," La Défense Fischer", s'attache à celle, beaucoup plus longue, existentielle, du prodige des échecs Bobby Fischer.

"Joli coup", note Raphaëlle Leyris dans "Le Monde" du 28 novembre 2013.

 

Quatrième de couverture :



"Il se lève tous les jours en début d'après-midi et descend à pied déjeuner au centre-ville de Reykjavik. Il déteste qu'on le dérange pendant ses repas. Il déteste qu'on le dérange tout court. Depuis quelque temps, il a remarqué une présence derrière lui, une silhouette rouge qui le suit et ne semble pas vouloir le lâcher. Il n'en finira donc jamais d'être épié. On l'a pourchassé toute sa vie, on a constamment cherché à lui voler son intimité. Il n'a donc aucune raison d'être agréable. D'ailleurs, ses imprécations redoublent : les Juifs, les Américains, les Japonais, les Russes en prennent pour leur grade. Ses amis se font de plus en plus rares. Il sait qu'il n'en a plus pour longtemps, quelques semaines, quelques mois peut-être. Il joue là sa dernière partie et son sort, réglé d'avance, est désespéré. Pourtant il ne baisse pas les bras. Parce qu'il est Robert James Fischer. Bobby Fischer. Le plus grand joueur d'échecs de tous les temps. En retraçant les derniers jours du champion Bobby Fischer à Reykjavík, dévoilant un destin hors du commun, Pierre-Emmanuel Scherrer signe un roman où nous entrons de plain-pied dans l'intimité de ce personnage complexe et paranoïaque, à la fois citoyen américain et "américanophobe", juif et antisémite, génial et puéril".


Amici  sumus

[JeanFrancoisE]

« Les échecs ont leur histoire, bien sûr, et une longue histoire, ou plutôt plusieurs histoires, chacune avec son petit fait et sa fable, selon la vraie manière de narrer l'histoire en général ».

James MASON    (1849-1905)

dans son introduction aux

« Échecs sociaux »

(1900)

  

[NDLR : « Par une froide journée d'hiver dans une Irlande appauvrie et frappée par la famine, ce n’est pas un moment propice pour naître si vous êtes un simple fils de paysan ou d'ouvrier. Il en est ainsi pour un enfant qui nait à Kilkenny le 19 novembre 1849 (ville de la République d'Irlande sur la rivière Nore située à 150 km au sud-ouest de Dublin dans la province du Leinster).

Nous savons très peu de choses sur la vie de cet enfant. Nous ne connaissons même pas le nom qu'il porte à sa naissance. Nous ne sommes même pas sûrs du ou des noms qu'il reçoit lors de son baptême. Mais nous pouvons supposer avec certitude que ses premières années sont marquées par la privation, avec peu d'opportunités d'éducation, la souffrance de la faim et des difficultés concomitantes à la pauvreté extrême.

Ce n'est pas un enfant né dans les raffinements d’un salon où se pratiquent les jeux de société. Mais néanmoins, il y a quelque chose de spécial à remarquer chez ce garçon. Peut-être est-ce simplement l'éclat de ses yeux qui témoignent d'une intelligence vive que seuls ses parents voient, ou peut-être un professeur d'école, s'il a la chance d'en fréquenter une. Est-ce au vu de ses développements ultérieurs, qu’il attirera l'attention d'une des organisations caritatives prosélytes qui gèrent des soupes populaires ou d'autres œuvres de charité de ce genre, parmi la paysannerie irlandaise de l'époque ? Car il couve un talent qui allait faire de lui, dans la fleur de l'âge, l'un des grands joueurs d'échecs de l'époque.

James Mason devient l'un des plus grands joueurs d'échecs du monde dans les années 1880. Bien que ce jeu soit presque entièrement dominé par la classe supérieure, James, issu d'un milieu pauvre va s’y imposer.

Sa famille qui est alors contrainte d'émigrer à la recherche d'une vie meilleure, va l’emmener vers d’autres cieux plus ouverts à son talent naturel …

James Mason n'est pas son vrai nom. Ce nom a plus probablement été adopté pour éviter tout sentiment anti-irlandais car l’époque est propice à cet aspect.

Il y a un article sur James Mason par Jim Hayes aux pages 10-15 du « CHESS » de mars 1997, sur la base de recherches détaillées à Kilkenny, en Irlande, où Mason est né. M. Hayes tente de résoudre l'un des mystères les plus persistants de l'histoire des échecs : quel était le vrai nom de James Mason ?

Bien que la « preuve finale absolue » soit admise comme manquante, Hayes exprime l'opinion qu'il y a « une preuve écrasante en faveur du fait qu'il est Patrick DWYER ».

[i]James Mason n'a jamais révélé son vrai nom sauf pour le confier à son ami Robert J. Buckley, chroniqueur d'échecs du « Birmingham Weekly Mercury », avec le commentaire qu'il est « infernalement Milesien »[/i]

(Dans les mythes d'origine irlandais, Míl Espáine ou Míl Espáne, plus tard latinisé en Milesius ; également Miled/Miledh est l'ancêtre mythique des derniers habitants de l'Irlande, les « fils de Míl » ou Milesiens, qui représentent la grande majorité des Gaels irlandais. Son père était Bile, fils de Breogan).

La seule trace de son retour dans son pays natal est sa participation à un « Tournoi quadrangulaire à Belfast en 1892 » contre Bird, Blackburne et Lee. Il arrive à égalité avec Blackburne pour la première place

1^er J.H. Blackburne 5,5/9 ; 2^ème ex-aequo J. Mason 5,5/9 ; 3^ème H.E. Bird 5/9 ; 4^ème F.J. Lee 2/9.

[i]Mason vs Henry Edward Bird 1-0[/i]

 ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Mais si James Mason a quitté l'Irlande, il n'a jamais réussi à faire en sorte que l'Irlande ou son « irlandaisité » le quitte … Dans ses inclinaisons, ses dispositions, ses contrariétés et ses irascibilités celtiques, il porte la marque du « Gaël » partout en lui (ce peuple celtique du Ve siècle qui s'installa en Irlande, ainsi qu'en Ecosse).

[i][i][i][i]Buckley a écrit à son sujet : « Mason était un Kelt des Kelts (Bretons), un Irlandais vraiment irlandais, et pas dans le plus petit fragment de son être, mais un des Irlandais écossais ou Anglo-Irlandais qui dominent l'Ulster[/i] ». Buckley poursuit : « [/i]… j'ai toujours trouvé que James Mason était l'âme même de l'intégrité et, à cet égard, ainsi qu'intellectuellement, il était incommensurablement supérieur à certains des hommes qui lui souriaient avec condescendance [/i]».[/i]

[i]Un autre commentateur de l'époque souligne : « L'entraînement, sous quelque forme que ce soit, semble tout à fait étranger à sa nature. Il a de splendides talents de conversation. C'est un compagnon de premier ordre, aux manières vives. Il est généreux à l'excès. C'est un bon écrivain qui utilise un anglais particulièrement correct ». [/i]

[i]Il serait peut-être approprié de laisser le dernier mot sur James Mason à une citation de la revue « Fortnightly Review » de décembre 1886 : « C'est d'abord un bon camarade et ensuite un joueur d'échecs ».[/i]

(FR est un mensuel publié de 1865 à 1954. Il cherche à créer un nouveau marché de lecture pour la classe moyenne. Un marché qui accepte la fiction en série aux côtés d'articles et de critiques approfondies. C’est une revue libérale, libre penseuse (qui s'oppose aux croyances installées et en particulier aux dogmatismes religieux) ... sérieuse, souvent réformiste). 

Tout au long de sa carrière, Mason a souvent laissé l'alcool prendre le dessus. Même s'il pouvait battre les meilleurs des meilleurs, l'alcool l'amenait souvent à perdre contre les pires des pires, dans ce qu'on a appelé les « journées Mason ». S'il n'avait pas eu un tel problème d'alcool, il aurait sans doute accumulé un nombre bien plus important de victoires en matches en compétition.

En 1903, il tombe gravement malade et doit réduire presque toutes ses activités pour le reste de sa vie.

Il meure le 12 janvier 1905 à Rochford, dans l'Essex

Il est enterré dans le cimetière voisin de Thundersley »]

---ooOoo---

Redécouvrons dans nos archives, le remarquable livre de 385 pages, écrit en 2005 par Edward Gerard WINTER

[NDLR : « Dans son activité de critique d'ouvrages, il est réputé pour son sens du détail concernant l'exactitude des faits rapportés, dénichant les fautes de syntaxe, les erreurs dans l'orthographe des noms propres, et autres imprécisions historiques. Il traque également les plagiats »]. 

« Chess Facts And Fables »

 

« Faits et fables sur les échecs »

 
4^ème de couverture :
 
« Les échecs ont développé un tel corpus de mythes et de folklore qu'il n'est pas facile de distinguer la réalité de la fiction.
Comme les précédents volumes d'Edward Winter 

« Chess Notes - Chess Explorations » (1996)

« Notes d'échecs - Explorations échiquéennes »

« Kings Commoners and Knaves » (1999)

« Rois, roturiers et Valets »

« A Chess Omnibus » (2003)

« Un omnibus d'échecs »

 « Faits et fables sur les échecs » (le premier ouvrage de l'éditeur McFarland) présente une recherche approfondie sur la tradition échiquéenne, des corrections d'idées fausses, des notes biographiques sur des joueurs célèbres et des citations authentiques.
[NDLR : McFarland & Company, Inc. est une maison d'édition spécialisée dans la publication d'ouvrages universitaires et d'essais implantée aux USA à Jefferson (Caroline du Nord). Son président directeur Robert Franklin, qui a fondé l'entreprise en 1979. McFarland emploie cinquante personnes. En 2011, le nombre de titres publiés était d'environ 5 000 ! McFarland a remporté à trois reprises le « Governor’s Business Award in the Arts and Humanities »].
Il y a une riche sélection de parties oubliées, et de nombreux articles comprennent des contributions des correspondants de l'auteur dans le monde entier.
C’est un livre d’une immense richesse, écrit pour le professionnel et l'amateur d'échecs et tous les passionnés de l’histoire échiquéenne.
Le livre est illustré de 219 photographies rares, de 210 diagrammes de positions d'échecs. Il se termine par 456 index (!) de bibliographie, 366 index de joueurs et de parties, 45 index d’ouvertures, des dizaines d’illustrations et de sujets généraux ».

---ooOoo---

Parmi les livres remarquables de Winter, se distingue celui écrit sur José Raúl Capablanca y Graupera

(très belle photo)

Une somme biographique sur le champion cubain.

Elu livre de l'année en 1990 par la

« British Chess Federation » 

4^ème de couverture :
« Ce recueil fournit une énorme quantité de données documentaires, utilement organisées, dont la plupart n'ont jamais été vues depuis leur publication originale (et souvent obscure). Les textes sont écrits par et sur Capablanca ; les détails minutieux de sa vie et de ses parties se déroulent chronologiquement ; les controverses de sa carrière sont particulièrement bien documentées. Le livre comporte un index des parties et des positions, un index des ouvertures, un index général et 26 photographies rares sur plaques brillantes ».

Une référence qui a sa place dans la bibliothèque de tous les passionnés de la grande

« Histoire des Echecs »

et de l’extraordinaire champion que fut Capablanca !

 

Amici  sumus

[rodrigo tortilla]

En plus de tous ces vices et toutes ces vertus, Mason est l'inventeur du système de Londres !!


[Event "Wiesbaden"]
[Site "Wiesbaden"]
[Date "1880.07.04"]
[Round "2"]
[White "Mason, James"]
[Black "Fritz, Alexander"]
[Result "1-0"]
[ECO "D00"]
[PlyCount "55"]
[EventDate "1880.07.04"]
[EventType "tourn"]
[EventRounds "15"]
[EventCountry "GER"]
[SourceTitle "EXT 2002"]
[Source "ChessBase"]
[SourceDate "2001.11.25"]
[SourceVersion "1"]
[SourceVersionDate "2001.11.25"]
[SourceQuality "1"]

1. d4 d5 2. Bf4 Bf5 3. Nc3 e6 4. a3 Bd6 5. Bg3 c5 6. dxc5 Bxc5 7. e3 Nd7 8. Nf3
Ne7 9. Be2 O-O 10. O-O Ng6 11. Nd4 Bxd4 12. exd4 Rc8 13. Bd3 Bxd3 14. Qxd3 f5
15. f3 f4 16. Bf2 Qg5 17. Rfe1 Rf6 18. Re2 a6 19. Rae1 Kf7 20. Kf1 Nh4 21. Bxh4
Qxh4 22. Nxd5 exd5 23. Re7+ Kf8 24. Rxd7 Qxh2 25. Re5 Qh1+ 26. Kf2 Qh4+ 27. Kg1
g5 28. Rxh7 1-0

[Event "Vienna 1st"]
[Site "Vienna"]
[Date "1882.06.10"]
[Round "25"]
[White "Mason, James"]
[Black "Englisch, Berthold"]
[Result "1/2-1/2"]
[ECO "D02"]
[PlyCount "108"]
[EventDate "1882.05.10"]
[EventType "tourn"]
[EventRounds "34"]
[EventCountry "AUT"]
[SourceTitle "EXT 2002"]
[Source "ChessBase"]
[SourceDate "2001.11.25"]
[SourceVersion "1"]
[SourceVersionDate "2001.11.25"]
[SourceQuality "1"]

1. d4 d5 2. Bf4 e6 3. e3 c5 4. Nf3 Nf6 5. c3 Nc6 6. Nbd2 Be7 7. Bd3 O-O 8. Ne5
Qb6 9. Rb1 cxd4 10. exd4 Qc7 11. Nxc6 Qxc6 12. Be5 Ne4 13. Nxe4 dxe4 14. Bc2 f6
15. Bg3 b5 16. O-O Bb7 17. Qe2 f5 18. Be5 Bd6 19. Bxd6 Qxd6 20. Rfe1 a6 21. f3
exf3 22. Qxe6+ Qxe6 23. Rxe6 fxg2 24. Bb3 Kh8 25. d5 Rad8 26. Rd1 Rd7 27. Kxg2
Rfd8 28. Re5 g6 29. Kg3 Kg7 30. Kf4 h6 31. h4 Bc8 32. Rde1 Rd6 33. Ke3 g5 34.
Kd4 Kf6 35. Bd1 f4 36. b3 g4 37. c4 bxc4 38. bxc4 Rb6 39. Rf1 f3 40. Bxf3 gxf3
41. Rxf3+ Kg7 42. Re7+ Kg6 43. Rff7 Kh5 44. Rg7 Rb2 45. Re5+ Kxh4 46. Rh7 Rxa2
47. Rxh6+ Kg4 48. Rg6+ Kf4 49. Rf6+ Kg4 50. Re7 Kg5 51. Rf1 Kg6 52. c5 Rd2+ 53.
Kc4 R2xd5 54. Rg1+ Rg5 1/2-1/2

[JeanFrancoisE]

"rodrigo tortilla" écrit :

En plus de tous ces vices et toutes ces vertus, Mason est l'inventeur du système de Londres !!

Merci !
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Amici  sumus

[JeanFrancoisE]

1^ère partie

Courants artistiques du XXe siècle

La galerie de Romain Morandi présente l'exposition

« Chess Design »

jusqu'au 12 novembre au 18 rue Guénégaud dans le VIe arrondissement de Paris.

 

Le galeriste vient de signer

« Chess Design »

« Design d'échecs »

Un superbe ouvrage sur l'esthétisme des pièces et des échiquiers.

Accompagné d’une exposition rare de jeux du XXIe siècle.

Morandi aime le jeu des rois depuis une vingtaine d'années. Afin d'assouvir cette passion dévorante en tant que galeriste il a, au cours de savantes pérégrinations par le monde, collectionné de beaux jeux d'échecs, trouvés jusqu'à Saint-Pétersbourg, où il rencontra lors d'une nuit mémorable, - le hasard fait toujours bien les choses, Boris Spassky junior, le fils du Xe champion du monde qui restera dans l'histoire comme le grand rival et ami de Bobby Fischer.
[NDLR : une bien triste et ténébreuse histoire … [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]].
 
Aujourd'hui, Morandi, cet artiste « échéphile » distingué a décidé de partager son trésor avec les amateurs d'art en ouvrant cette exposition.

Le galeriste, qui est aussi un féru historien de l'art, a choisi les échiquiers et les pièces en suivant scrupuleusement les courants artistiques du XXe siècle. Citons-les sans être bien sûr exhaustif :

l'Art nouveau (Souvent éclipsé par l’Art Déco, l’Art Nouveau n’est pourtant pas en reste en matière d’inspiration déco.

 

Largement inspiré de la nature, des fleurs et des plantes, il se distingue par ses courbes sinueuses et ses lignes fleuries et colorées)

le dadaïsme, mouvement intellectuel, artistique et d'écrivains, qui est né d'un intense dégoût envers la guerre qui signait à ses yeux la faillite des civilisations, de la culture et de la raison. Il est apparu à New York et à Zurich (1916), se diffusa en Europe jusqu'en 1923 et exerça, par sa pratique subversive, une influence décisive sur les divers courants d'avant-garde.

le surréalisme, est un mouvement poétique et artistique du XXe siècle directement issu de la révolte incarnée par le mouvement "dada". Il comprend l’ensemble des procédés de création et d’expres​sion(peinture, dessin, musique, photographie, cinéma, poésie, contes...) utilisant toutes les forces psychiques (automatisme, rêve, inconscient) libérées du contrôle de la raison et en lutte contre les valeurs reçues. En 1924, André Breton  le définit comme un « automatisme psychique pur, par lequel on se propose d'exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée en l'absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale ».

Salvador Dalí (1904-1989)

(Inventeur de « La méthode paranoïaque-critique » …)

l'art déco, L'Art déco est un mouvement artistique né dans les années 1910, qui prit son plein épanouissement au cours des années 1920 avant de décliner lentement à partir des années 1930, pour prendre fin avec la Seconde Guerre mondiale (1939). C'est le premier mouvement d'architecture-décoration de portée mondiale. Le style Art déco tire son nom de l'Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes qui se tint à Paris en 1925.
« Art déco » est l'abréviation de « Arts décoratifs », qui concerne l'architecture, plus spécialement l'architecture intérieure avec ses tapisseries, vitraux, peintures et sculptures ornementales, son ébénisterie, l'emploi de la céramique, de l'orfèvrerie.

Ordre, couleur et géométrie : l'essentiel du vocabulaire Art déco est posé.

 

 Case noire à droite … Non « Art déco » !   

le constructivisme, est une théorie de la psychologie, de la sociologie et de la pédagogie qui considère les humains comme des êtres actifs et constructifs qui créent et transforment le monde selon leur propre volonté. C’est une théorie de l’apprentissage qui soutient que les élèves apprennent mieux lorsqu’ils construisent activement leurs propres connaissances.
Il repose sur l’hypothèse que les élèves sont des apprenants actifs capables de développer leur propre compréhension d’un sujet et de l’appliquer à de nouvelles situations. Le rôle de l’enseignant est de faciliter l’apprentissage en aidant les élèves à apprendre à apprendre.
Il a été appliqué dans de nombreux domaines, y compris l’éducation, la psychologie, la sociologie, la science et la technologie.
La connaissance n’est pas figée, mais plutôt construite par des individus qui apprennent de l’expérience.

 

Table d'échecs conçue par Alexandre Rodtchenko  (1891-1956),

présenté à l' « Exposition des arts décoratifs et industriels modernes de Paris 1925 »

 

   [url=https://servimg.com/view/18918960/1927][/url]

le design moderniste de l'après-guerre, la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) et ses conséquences ont été un facteur important pour stimuler l’innovation dans la technologie du bâtiment et, à leur tour, les possibilités architecturales. L’architecture moderne ou architecture moderniste, est un terme appliqué à un groupe de styles d’architecture qui a émergé dans la première moitié du 20ème siècle et qui est devenu dominant après 1945.
Il était basé sur les nouvelles technologies de construction, en particulier par l’utilisation du verre, de l’acier et du béton armé ; et sur un rejet de l’architecture néoclassique traditionnelle et des styles Beaux-Arts qui étaient populaires au 19ème siècle.
D’une manière générale, l’architecture moderne, jusqu’aux années 1960, consistait en des bâtiments rectangulaires avec des lignes droites. Après les années 1960, les courbes fluides se sont manifestées. L’architecture moderne a continué d'être le style architectural dominant pour les bâtiments institutionnels et corporatifs dans les années 1980. Puis il a été largement déposé par le postmodernisme, mouvement artistique, théorisé par le critique d'art Charles Jencks  (1939-1919), qui engagea une rupture ironique avec les conventions anhistoriques ( sans rapport, sans lien avec l'histoire).

le brutalisme, est un style architectural issu du mouvement moderne, qui connaît une grande popularité des années 1950 aux années 1970 avant de décliner peu à peu. Divers architectes s'inspirent encore des principes de ce courant. Il se distingue notamment par la répétition de certains éléments comme les fenêtres, et par l'absence d'ornements et le caractère brut du béton

 

 

              À suivre …

Amici  sumus

[JeanFrancoisE]

2^ème partie

Courants artistiques

du XXe siècle

[NDLR : Après avoir brièvement abordé : l'Art nouveau, le dadaïsme, le surréalisme, l'art déco, le constructivisme, le design moderniste de l'après-guerre et le brutalisme, nous verrons maintenant : le déconstructiviste et les principaux acteurs de ces mouvements. Ainsi que, grâce à Morandi, la plupart des grandes idées qui naissent et se succèdent dans les Beaux-Arts : Art nouveau, sécession, surréalisme, Fluxus, Pop art, etc. Demain, elles vont vraisemblablement bouillonner vers de nouvelles lumières ! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]]

 
le déconstructivisme, est un mouvement artistique, exclusivement architectural, qui doit son nom au mouvement littéraire de la « déconstruction » dont le philosophe Jacques (ou Jackie) Derrida  (1930-2004) fut le principal théoricien et défenseur ; trouvant dans cette nouvelle vision de l'architecture, une essence philosophique.
C'est un mouvement contemporain, parallèle et différent du postmodernisme, qui s'oppose comme lui à la rationalité ordonnée de l'architecture moderne, mais avec une part complètement opposée puisque le déconstructivisme assume pleinement la rupture avec l'histoire, la société, le site, les traditions techniques et figuratives.
L’architecture déconstructiviste qui s’affirme dans les années 1990 a de bonnes raisons d’être, en apparence, déraisonnable. Murs penchés, sols inclinés, poteaux de biais, fenêtres inclinées, ces édifices qui semblent avoir subi des secousses telluriques sont bien le résultat d’un travail pensé de la part des architectes. La déconstruction est donc à l’opposé des constructions qui supportent des systèmes philosophiques clos ou des ouvrages achevés. La déconstruction est un espace qui s’ouvre, un état de l’espace ouvert aux réflexions, aux transformations. C’est une occasion de construire un espace « autre ». XXIe siècle oblige …

[NDLR (source Radio France) : « Le mot "déconstruire" est devenu un vrai signe des temps. Aux USA, la déconstruction est à la mode, en France elle est même passée dans le langage courant. Quelqu’un comme Sandrine Rousseau  par exemple peut parler de son "homme déconstruit" sans que personne ne l’interroge sur ce que cela signifie. Lors du colloque « Après la déconstruction : reconstruire les sciences et la culture », qui s’est tenu à la Sorbonne à l’initiative du président du Collège de philosophie Pierre-Henri Tavoillot , on a aussi pu entendre que la déconstruction remontait jusqu'à Kant  … Au-delà des approximations et délires, la polémique que ce colloque a suscitée et qui se poursuit, aujourd’hui ouvre un débat bien plus profond. Qu’est-ce que la déconstruction, cet évènement intellectuel nommé pour la première fois dans le département français d’une université américaine par Jacques Derrida , et qui est devenu en quelque décennie une référence intellectuelle majeure des deux côtés de l’Atlantique ?»]

---ooOoo---

En véritable « fondu » d'échecs qu'il est, Romain Morandi   a rassemblé dans son cercle esthétique des grands noms de l'art contemporain. On reconnaîtra, en monocolore ou en bicolore, en rouge et noir, en noir et blanc, en blanc et vert et même dans un bronze rosé du plus bel effet

[NDLR : « Titulaire d'une maîtrise en Histoire de l'art, Romain Morandi a été responsable du développement de l’ « Association Artstep » (Lyon) (est une interface entre le milieu artistique et les cibles professionnelles ; soutien et promotion de la création artistique française, et notamment les arts plastiques) qui assure la promotion et la diffusion de jeunes artistes contemporains, avant de se tourner vers le commissariat d'exposition indépendant. Spécialisé dans le design et les arts décoratifs du XXe siècle, il intègre en 2012 la « Galerie Alexandre Guillemain » à Paris (depuis 1999, la Galerie Alexandre Guillemain est spécialiste du design et des Arts décoratifs de la seconde moitié du XXème siècle. Elle est lauréate du « Prix du Design Contemporain - PAD Paris 2017 ») en qualité d'associé pour laquelle il signe de nombreux catalogues d'exposition tels que « George Nakashima, 50 ans de création » (2018), « Alexander Calder et Aubusson » (2020), ou encore « Le mobilier de Frank Lloyd Wright » (2022 »)].

Passionné par les échecs, Morandi s'attache depuis plus de 15 ans à réunir une documentation foisonnante et inédite sur les jeux d'artistes et de designer   et les signatures les plus prestigieuses :



Arman ou Armand Fernandez    (1928-2005) artiste français, peintre, sculpteur et plasticien, connu pour ses « accumulations »

Győző Vásárhelyi, dit Victor Vasarely     (1906-1997) plasticien hongrois, né austro-hongrois et naturalisé français en 1961, reconnu comme étant le père de l'art optique (« Op art », ou « art optique », est une expression utilisée pour décrire certaines pratiques et recherches artistiques faites à partir des années 1960 et qui exploitent la faillibilité de l'œil à travers des illusions ou des jeux d'optique)

 
Josef Hartwig  (1880-1956) sculpteur du « Bauhaus » et membre du parti nazi, surtout connu pour son jeu d'échecs minimaliste de 1923, sous le nom de

« Bauhaus-Schachspiel » en allemand, ou « Bauhaus chess » en anglais

 

 

[NDLR (source Wiki) : « La « Staatliches Bauhaus » est une école d'architecture et d'arts appliqués, fondée en 1919 à Weimar (Allemagne) par Walter Gropius   (1883-1969). Par extension, Bauhaus désigne un courant artistique concernant, notamment, l'architecture et le design, la modernité, mais également la photographie, le costume et la danse. Ce mouvement a posé les bases de la réflexion sur l'architecture moderne, notamment du style international. En 1933, le Bauhaus (installé à Berlin) est fermé par les nazis, qui le considèrent comme une école enseignant un « art dégénéré ». Sa dissolution est prononcée par ses responsables. De nombreux artistes et professeurs s'exilent aux États-Unis pour échapper au nazisme. Si l'école du Bauhaus est surtout connue pour ses réalisations en matière d'architecture, elle a aussi exercé une forte influence dans le domaine des arts appliqués, à travers les objets usuels qu'elle a façonnés, elle est de plus le précurseur du design contemporain et de l'art de la performance (présentation artistique située, orientée vers l'action et éphémère d'un artiste ou d'un groupe »].

Jeu d’échecs dit « Bauhaus »

À suivre …

 

Amici  sumus

[JeanFrancoisE]

3^ème partie

Courants artistiques

du XXe siècle

(suite et fin)

 
Boris Lacroix   (1902-1984) architecte et dessinateur art déco français. « Art déco » est l'abréviation de « Arts décoratifs », et concerne l'architecture, plus spécialement l'architecture intérieure avec ses tapisseries, vitraux, peintures et sculptures ornementales, son ébénisterie, l'emploi de la céramique, de l'orfèvrerie. Le « style Art déco » tire son nom de l’« Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes » qui se tint à Paris en 1925. Mouvement artistique des années 1910 à 1939. C'est le premier mouvement d'architecture-décoration de portée mondiale

    

Victor Roman    (1937-1996) sculpteur roumain, naturalisé Français en 1975. Outre la sculpture (bronze, acier, aluminium, marbre, terre cuite, bois, pâte de verre), on doit à Victor Roman des œuvres sur papier (crayons, pastels, collages, aérographies)

 

Takako Saito    (1929) Plasticienne japonaise. Souhaitant promouvoir la liberté de création, elle s’engage dans le « Sōzō Biiku undŏ », un mouvement pour l’éducation artistique créative fondé par Teijirŏ Kubo en 1953.

 

Michael Graves onçoit ses pre (1934-2015) architecte américain de renommée mondiale. Pensionnaire de l' « Académie américaine à Rome » (1960-1962). Enseignant à l' « Université de Princeton » (New Jersey), ville où il s'établit comme architecte, et conçoit ses premiers projets avec Peter Eisenman (1932)

 ---ooOoo---

Et parce que l'on comprend mieux l'art lorsqu'il devient une expression de la passion de jouer, ce galeriste « échémane » a voulu accompagner ces trésors exposés de mobilier, tables et fauteuils à la façon d'un petit salon d'échecs.
Le maître des lieux, qui aime à dire que si
« le jeu d'échecs s'invite dans toutes les disciplines, le jeu, lui, constitue en soi un formidable laboratoire pour la création » …

[NDLR : voir à ce sujet [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]] 

Qui dit « échiquier »

 

pense « stratégie ».

…  mais ne refusera jamais de croiser le fer sur ses merveilleux échiquiers. Et peu importe, la victoire, la défaite ou la nulle car Romain Morandi, à l'instar de Marcel Duchamp , pense que « si tous les artistes ne sont pas des joueurs d'échecs, tous les joueurs d'échecs sont des artistes ».

---ooOoo---

Véritable miroir de la création du XXe siècle, « Chess Design » présente une documentation exceptionnelle sur les jeux d'échec réalisés par des artistes, designers, architectes et artisans : échiquiers eux-mêmes, mais également dessins d'artiste, plans d'exécution et photographies d'archives.
En présentant de manière chronologique près de 300 de ces échiquiers, l'auteur offre un point de vue nouveau sur l'histoire de l'art et son évolution.
 

Art nouveau, sécession, surréalisme, Fluxus, Pop art, la plupart des grands mouvements qui naissent et se succèdent dans les Beaux-Arts trouvent un écho avec ces échiquiers et les 16 forme-sculptures qui les animent. Ces jeux sont également le reflet de l'évolution des techniques et des matériaux utilisés pendant cette période : le bois, le verre, la céramique vont céder la place, dès les années 50, à l'acier, au plastique et aux matériaux composites.
A la frontière entre les arts plastiques et les arts décoratifs, ces échiquiers sont réalisés par des grands noms de la scène de l'art, du design ou de l'architecture tels que :

 Alexandre Rodtchenko , Jean-Michel Frank , Man Ray , Marcel Duchamp , Alexander Calder , ou, plus récemment, Yoko Ono , Robert Filliou , Yayo Kusama , Gyoso Vásálrhelyi dit Victor Vasarely  (le créateur du logo de Renault !), Zaha Hadid , Frank Ghery ou Damian Hirst comme par les anonymes du tableau attribué à un artiste de l' « école caravagesque »  ou Le Caravage  lui-même ? …


La synthèse offerte par l'auteur  constitue un travail d'historien précieux et novateur, soutenu par une iconographie à la fois riche et souvent inédite ».

---ooOoo---

 

Amici  sumus

[JeanFrancoisE]

Les « Editions Europe Echecs » viennent de publier le

tome 2 de Wilhelm STEINITZ

4ème de couverture :


« Le premier volume est consacré à l’ascension de Wilhelm Steinitz, l’évolution de sa théorie, sa volonté et sa ténacité pour apporter la preuve de la correction de ses principes. Steinitz entre dans l’histoire des échecs comme le « Père des échecs modernes ».
Le 2e volume retrace la carrière de Steinitz, champion du monde. Le maître de la pensée parvient, opposé à Johannes Zukertort en 1886, à s’emparer du premier titre officiel de champion du monde.
Agé de 50 ans, Steinitz règne sans partage et défend son titre avec succès à trois reprises. Ses matchs contre Mikhail Chigorin en 1889 et 1892, contre Isidor Gunsberg en 1891/92 illustrent l’application et la supériorité de ses idées et de ses principes.
En 1894, il est défié par le jeune joueur, Emanuel Lasker âgé de 26 ans, alors que tout monde attendait Siegbert Tarrasch, le « Praeceptor Germaniae » au faîte de sa gloire, surnommé aussi le champion du monde des tournois.
Steinitz s’incline nettement, quelque peu usé par l’épreuve du temps. Il perd son titre, mais trouve encore les ressources pour terminer 2e du « Tournoi des Candidats » de Saint-Pétersbourg 1895/96 derrière le nouveau champion du monde Lasker en devançant le favori Harry Nelson Pillsbury et Mikhail Chigorin.

Steinitz obtient le droit de jouer un match-revanche en décembre de la même année. Agé de 60 ans, c’est le match de trop. Il est vaincu sur le score sans appel de 2 victoires pour dix défaites et 5 nulles.
Steinitz ne se remettra pas d’une telle débâcle mais offrira encore de la résistance dans quelques tournois internationaux. En 1899 à Londres, pour la première fois de son existence, il n’obtiendra aucun prix.
Il meurt l’année suivante à New York, dans le plus complet dénuement, à l’âge de 64 ans ».
 

Pour mémoire :
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Cette « Collection Champions du monde », sous la plume éminente de l’érudit Georges Bertola (rédacteur en chef d’E.E.), laisse augurer d’un futur qui devrait combler les bibliophiles amateurs de l'histoire du « Jeu d'Échecs ».
 

Amici sumus

[JeanFrancoisE]

Magnus Carlsen et Hikaru Nakamura ont mis les pieds dans le plat concernant les soupçons de tricherie de Hans Moke Niemann …

Afin de se faire sa propre opinion, il est intéressant de consulter, entre autres, ces périodiques :

    

Et ce lien : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Amici  sumus

[JeanFrancoisE]

Pour tous les collectionneurs, échéphiles passionnés et curieux de l'histoire échiquéenne, voici un livre qui fait date. :
 

« The Duel : The Parallel Chess Lives of Alekhine and Capablanca »

 

 
« Le Duel : les vies parallèles d’Alexander Aleksandrovich ALEKHINE   (1892-1946) et José Raúl CAPABLANCA y Graupera    (1888-1942) »
 
4^ème de couverture :

« Dans "Le Duel", Alessandro Bossi et Claudio Brovelli s'enfoncent dans la vie de ces deux champions du monde légendaires, qui ont marqué de manière inoubliable leur époque (les quarante premières années du XXe siècle) et qui restent - en partie, en raison de leurs personnalités très différentes et de leur rapport au le jeu - des exemples inimitables pour toutes les générations de joueurs d'échecs à venir.

Le choix de présenter en parallèle les deux biographies, montre clairement et efficacement les similitudes et les différences, non seulement dans le style de jeu, mais aussi dans les approches de la vie des deux protagonistes.

Avec des descriptions historiques très précises et en présentant les événements dans l'ordre chronologique, les auteurs nous accompagnent dans un voyage à côté de la vie de ces deux légendes des échecs. C'est ainsi qu'apparaissent les personnalités, à bien des égards antithétiques mais tout aussi fascinantes :

Capablanca, sympathique et charmant en société, précoce, génial et quasiment invincible sur l'échiquier, et Alekhine, qui combinait un talent merveilleux avec une capacité de travail, une attitude compétitive et une énergie qui était vraiment enviable ».
 
[NDLR : (source E.E. extraits) « Le génie cubain dut s’incliner à 6 reprises, avec 34 parties, face à Alékhine […] Après avoir conquis le titre, Alekhine se déroba […] pour organiser un match revanche […] Il faudra attendre le tournoi AVRO 1938 […]

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]



Sur les 49 parties qui les ont opposés, l’avantage restera définitivement du côté de Capablanca avec +9 =33 -7 »].

Nota bene :
Cet ouvrage est à rapprocher de celui-ci
 


Dont il a été dit en résumé :
« Ce grand massif d'écriture, qui a longtemps récapitulé l'histoire de la Grèce et de Rome, nous est restitué ici dans une nouvelle traduction qui lui donne un ton résolument neuf et en un seul volume, suffisamment autonome - grâce à ses notes en bas de page, à son «dictionnaire Plutarque», à ses cartes - pour qu'on puisse le lire sans avoir toute une bibliothèque à portée de main. Ces 48 Vies sont autant de «portraits d'une âme», de romans brefs dont les héros sont confrontés à la Fortune et à la mort : Thésée, Périclès, Alcibiade, Alexandre, Démosthène mais aussi Romulus, Coriolan, César, Antoine (et Cléopâtre)... Le coup de génie de Plutarque, ce Grec natif de Chéronée qui étudia à Athènes et séjourna à Rome, aura été de les réunir en des parallèles appariant un Grec et un Romain, vérifiant que les uns et les autres reconnaissent les mêmes valeurs et partagent un même passé, qui sont aussi les nôtres. « Plutarque (écrit François Hartog, historien et universitaire français) fait partie de nos bagages : l'abandonner en route serait renoncer à toute une part de la compréhension de l'histoire intellectuelle occidentale, en son sens le plus large ».

Amici  sumus

[JeanFrancoisE]

[NDLR : Nous avons eu ici l’occasion d’évoquer, le « valeureux candidat », « le chercheur logique » et « le théoricien des ouvertures » que fut David BRONSTEIN.

David Bronstein, l'un des talents les plus éclatants des échecs de l'après-guerre, demeure l'une des personnalités les plus atypiques qu'ait produit le système soviétique.

Or, il paya au prix fort son soutien à l’apatride Victor KORTCHNOI que nous évoquerons bientôt.



Parmi ses ouvrages « L’apprenti sorcier » (édité en 2008) est un des plus remarquable

 (Source « TWIC » (extraits) : « L'Apprenti sorcier » est un classique des échecs. Dans différentes éditions, il a remporté des prix tels que le « British Chess Federation Book of the Year Award » et le « Guardian Chess Book of the Year Award ».

 

Une réédition originale vient de paraître

Pour la première fois, le livre est réimprimé en édition limitée à couverture rigide.

Bronstein était célèbre pour la joie qu'il tirait de l'enseignement du jeu, et cet esprit imprègne ses écrits. Ses explications et ses analyses sont invariablement vivantes et faciles à comprendre pour les joueurs de tous niveaux qui veulent améliorer leur jeu.

Cette édition contient de nouveaux éléments et deux émouvants "In Memoriam", l'un rédigé par la veuve de Bronstein, Tatiana Boleslavskaya, et l'autre par son co-auteur et ami Tom Fürstenberg »].
 
4^ème de couverture
« Dans ce classique moderne des échecs, David Bronstein, l'un des plus grands artistes d'échecs de tous les temps, partage ses idées dans ses merveilleuses parties - 237 d'entre elles ont été jouées entre 1938 et 1996, une carrière qui s'étend sur 58 ans !

Bronstein était célèbre pour la joie qu'il tirait de l'enseignement du jeu et cet esprit imprègne ses écrits. Ses explications et analyses sont invariablement vivantes et faciles à comprendre pour les joueurs de tous niveaux qui veulent améliorer leur jeu d'échecs.

Les réalisations de David Bronstein et sa créativité légendaire lui ont assuré une position unique dans l'histoire des échecs. Il a tiré au sort un match pour le championnat du monde, a remporté deux fois le championnat soviétique et a pris la première place dans de nombreux tournois internationaux.

Cette édition révisée et augmentée contient beaucoup de nouveau matériel et deux « In Memoriam émouvants », un par la veuve de Bronstein, Tatiana Boleslavskaya, l’autre par son co-auteur et ami Tom Fürstenberg.

En outre, 32 pages de photographies uniques ont été incluses, ainsi que de nouveaux articles détaillés de Bronstein lui-même.

Ce livre non conventionnel est un bel hommage rendu à l'un des grands noms éternels des échecs, fascinant et riche en idées, écrit avec un enthousiasme contagieux.

 
Éloges divers :
*Arne Moll, « ChessVibes » :
« Bronstein n'était pas seulement un fantastique joueur d'échecs, mais aussi un grand pédagogue d'échecs. Le livre est plein d'explications très utiles et instructives (...) Il y a beaucoup de nouvelles choses sympas par rapport à la première édition ».                              
*Angus Dunnington, « CHESS Magazine » :
« Il y a beaucoup de conseils pour les non-génies et c'est un livre très utile pour ceux qui veulent s'améliorer ».
*IM Malcolm Pein, « The Guardian » :
« Il y a des photographies, une histoire personnelle, des anecdotes et des conseils. Par-dessus tout, c'est un merveilleux compte rendu des grandes réalisations de Bronstein. Un ajout splendide à toute bibliothèque d'échecs ».
*Marshtower « Chess Reviews » :
« Ceux qui possèdent déjà l'édition précédente devraient être satisfaits par la nouvelle édition également. Je pense qu'il y a suffisamment de nouveau matériel pour justifier une mise à niveau de sa bibliothèque ».
*Les juges du Guardian 2009 « Chess Book of the Year Award » :
« Notre livre de l'année est un ouvrage inhabituel, personnel, inspirant et attachant ».
*IM John Donaldson « Chess Life » :
« Cette édition revue et augmentée (...) contient beaucoup de nouveau matériel (...) Il appartient à la bibliothèque de chaque joueur d'échecs ».
*John Henderson, « The Scotsman » :
« Mérite une place sur l'étagère de chaque joueur d'échecs ».

---ooOoo---

N.B. Pour les mélomanes l’œuvre homonyme
L'Apprenti sorcier (Dukas) — Wikipédia (wikipedia.org)
de Paul Dukas (1865-1935)
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
    

Dukas : L'Apprenti sorcier (Orchestre philharmonique de Radio France / Mikko Franck) - Bing video
 

Amici  sumus

[JeanFrancoisE]

[NDLR : Aujourd’hui je vous convie à sortir de la théorie échiquéenne par le biais de

« La vie rêvée du joueur d’échecs »

Variantes ludiques parmi les soixante-quatre cases

 

de Denis GROZDANOVITCH

Aux éditions Grasset & Fasquelle 1921

(N.B. Denis GROZDANOVITCH est un ancien jour de tennis professionnel, grand amateur d’échecs).

4^ème de couverture :
« Bien que lecteur et joueur de balles assidu dès mon plus jeune âge, j’ai fini par découvrir que le jeu d’échecs surpassait tous les autres en raison du pouvoir qu’il a de nous plonger au plus profond du rêve. Dans ce livre, je raconte comment, dans ma jeunesse, après avoir échappé de justesse au danger de l’enfermement mental qu’il peut aussi induire, j’ai fini par apprendre à m’en servir comme d’un moyen très sûr de traverser les périodes difficiles de l’existence, ce qui m’a été d’un secours providentiel.
Outre ce pouvoir d’évasion, j’essaie de montrer dans ce livre en quoi la compétition échiquéenne constitue tout à la fois une excellente école de circonspection dans nos jugements, une pierre de touche de l’exactitude de nos raisonnements, et une précieuse ouverture sur la connaissance de soi-même.
Chemin faisant, j’en profite pour brosser les portraits de divers joueurs passionnés dont les éventuelles prouesses intellectuelles – du moins dans le cas des meilleurs - s’allient à des manies hautement excentriques, offrant ainsi un spectacle baroque où l’aspect comique le dispute au pathétique.
Enfin, j’essaie de mener une réflexion sur la fonction sociale du jeu, dont il me semble qu’elle pourrait nous montrer la voie d’une convivialité nettement plus enviable et chaleureuse que celle qui nous est proposée par l’esprit résolument utilitariste et planificateur qui a commencé de désenchanter le monde d’aujourd’hui ».

---ooOoo---

Pour mieux connaître Denis GROZDANOVITCH dit « Grozda », je vous suggère de lire également, hors du jeu d’échec, parmi ses meilleurs ouvrages : « Petit traité de désinvolture » (Prix de la « Société des Gens de Lettres »), « Le Génie de la bêtise », « L’art difficile de ne presque rien faire », « Dandys et Exentriques » (Prix « Saint Simon »), etc].

      

Amici  sumus

[JeanFrancoisE]

[NDLR : (source TWIC (extraits) : « Récemment, « BotezLive », une émission d'échecs animée par les deux sœurs Alexandra et Andrea Botez, a atteint plus d'un million de membres sur YouTube. Juste après avoir atteint cette étape, Andrea Botez a accueilli le grand maître féminin Dina Belenkaya dans sa vidéo. Andrea, qui, selon ses propres termes, est considérée comme une simple amatrice dans le monde des échecs professionnels, a fait appel à une "pro des échecs", Dina, pour montrer la différence entre leurs approches lorsqu'il s'agit d'analyser la même position d'échecs d'une partie célèbre entre Lajos Portisch et Bobby Fischer. Pour souligner la différence entre un amateur d'échecs et un professionnel, Andrea et Dina mentionnent « le livre sur la stratégie que chaque enfant russe a étudié »]   « Techniques de jeu positionnel » par Anatoli Terekhin & Valeri Bronznik     4ème de couverture : « La préparation des ouvertures est essentielle, mais pour les joueurs en herbe, la compréhension du milieu de partie est encore plus importante. Techniques of Positional Play, une édition améliorée d'un classique russe, enseigne aux joueurs d'échecs amateurs 45 compétences extrêmement efficaces de manière très claire. Un grand nombre de ces techniques seront des révélations pour les joueurs de club, car elles offrent des solutions à des problèmes dont les amateurs ne sont souvent conscients qu'inconsciemment. Par exemple : . Comment limiter l'efficacité des pièces de l'adversaire ? . Quelle est la meilleure façon d'échanger une pièce ? . Comment empêcher votre adversaire d'ouvrir une colonne ? . Quelle tour doit se trouver sur la colonne c, d ou e ? . Comment roquer artificiellement ? Les techniques sont faciles à comprendre et à mémoriser. Les auteurs présentent une multitude d'exemples pratiques et n'accablent pas le lecteur d'analyses profondes inutiles. Une section spéciale d'entraînement à la fin du livre vous permet de tester vos compétences nouvellement acquises ».

« Rois, Reines et Recrues » Le tournoi d'échecs Tata Steel Une célébration de 85 ans par Erwin l'Ami, Peter Doggers, Dirk Jan Ten Geuzendam, Peter Boel     « Les jeux fascinants et la vie tragique d'Alexey Vyzhmanavin » par Dmitry Kryakvin     « Des échecs solides comme le roc » par Sergey Tiviakov et Yulia Gokbulut     « The Sorcerer's Apprentice »  (Revised & Expanded Edition) - Hardcover Améliorez votre jeu d'échecs avec « l’éternel » grand David Bronstein par David Bronstein et Tom Fürstenberg     « La simplicité pour le noir » Un répertoire d'ouvertures d'échecs solide et simple pour les Noirs. par Christof Sielecki     « Le manuel "Comment étudier les échecs tout seul » Volume 1 : Exercices et entraînement pour les joueurs de club (1800 - 2100) par Davorin Kuljasevic     « Les lois cachées des échecs » Maîtriser les structures de pions par Nick Maatman     « La guerre de l'encre » Romantisme contre modernité aux échecs par Willy Hendriks     « Les batailles d'échecs de Hastings » Histoires et parties du plus ancien tournoi d'échecs du monde par Jürgen Brustkern, Norbert Wallet     « 1001 exercices de fin de partie d'échecs pour les débutants » Le livre d'exercices tactiques qui améliore également vos compétences en fin de partie par Thomas Willemze

[JeanFrancoisE]

[NDLR : Qui n'a jamais joué de façon irrationnelle ?!]

4ème de couverture :

« La grande majorité des jeux d’échecs témoignent de stratégies familières et de motifs tactiques bien connus. Ce sont les jeux que vous trouverez dans les anthologies et les répertoires d’ouverture. Parfois, cependant, des jeux apparaissent qui semblent avoir été joués sur une autre planète.
Les stratégies conventionnelles disparaissent par la fenêtre. Les thèmes tactiques familiers ne sont nulle part. Le chaos a éclaté. Les pièces semblent être en rébellion ouverte et refusent fermement de faire les travaux naturels pour lesquels elles ont été conçues.
Avoir à naviguer dans un chemin dans un tel jeu peut être un cauchemar. Vous fiez-vous uniquement au calcul ? Vaut-il mieux faire confiance à son instinct ? Pouvez-vous évaluer le poste à l’aide de critères « normaux »?
Afin de répondre à ces questions, l’auteur et entraîneur d’échecs prolifique Cyrus Lakdawala a rassemblé une collection de jeux brillamment non conventionnels et irrationnels. Les positions dans ces jeux semblent presque aléatoires. Les rois se sont promenés, les pièces sont sur des cases bizarres, d’énormes rouleaux de pions balaient tout devant eux.
Les échecs irrationnels ne ressemblent à rien de ce que vous avez vu auparavant. En plus d’être très instructif, c’est un livre extrêmement divertissant »

Amici Sumus

[JeanFrancoisE]

Livres d'échecs classiques que tout amateur se doit de posséder dans sa bibliothèque

(la plupart sont en anglais mais il est possible d’en trouver certains traduits en français)

Première partie

 Bobby Fischer Teaches Chess by Bobby Fischer

(Apprenez les échecs avec Bobby Fischer)

« Apprenez à jouer aux échecs à la manière de Bobby Fischer grâce à la méthode la plus rapide, la plus efficace et la plus agréable jamais conçue. Que vous soyez en train d'apprendre le jeu ou que vous recherchiez des stratégies plus complexes, ces problèmes et exercices pratiques vous aideront à maîtriser l'art de l'échec et mat.
Ce livre enseigne par le biais d'une méthode d'apprentissage programmée : Il vous pose une question. Si vous donnez la bonne réponse, il passe à la question suivante. Si vous donnez une mauvaise réponse, il vous explique pourquoi elle est fausse et vous demande de revenir en arrière et d'essayer à nouveau.
Grâce au formatage unique du livre, vous ferez les exercices sur la page de droite, la bonne réponse étant cachée sur la page suivante. Les pages de gauche sont intentionnellement imprimées à l'envers ; après avoir atteint la dernière page, il vous suffit de tourner le livre à l'envers et de revenir en arrière !
Lorsque vous aurez terminé, non seulement vous serez un bien meilleur joueur d'échecs, mais vous pourrez peut-être même inquiéter Bobby Fischer ! »
 

How to Reassess Your Chess by Jeremy Silman

(Comment réajuster votre jeu)

 

« Comment réévaluer vos échecs est le cours, étape par étape, populaire qui créera une amélioration marquée dans votre jeu.
Dans un langage clair et direct, Silman montre comment disséquer une position, reconnaître ses parties individuelles et, finalement, trouver le coup qui se conforme aux besoins de cette situation particulière.
En expliquant les processus de pensée qui entrent dans le choix des coups d’un maître, l’auteur présente un système de pensée qui rend les stratégies avancées claires, logiques et parfois même évidentes ; ou comment Reassess Your Chess offre des connaissances et des idées inestimables qui ne peuvent être trouvées dans aucun autre livre ».
 

My System by Aron Nimzowitsch

(Édition du XXIe siècle)

 

« My System » est au sommet de toutes les listes classiques d’échecs.

Les idées de Nimzowitsch exercent toujours une profonde influence sur la pensée échiquéenne moderne.
La plupart des maîtres d’échecs ont à un moment donné étudié le travail de Nimzowitsch, et ne pas avoir lu My System est considéré par beaucoup comme une lacune choquante dans l’éducation d’un joueur d’échecs.
Le problème est que My System a été écrit en allemand il y a plus de quatre-vingts ans.
Les traductions contemporaines couramment utilisées semblaient dépassées depuis un certain temps et étaient toujours discutables : les traducteurs atténuaient fréquemment de nombreux passages, craignant que l’esprit mordant de Nimzowitsch ne soit trop controversé.
Cette édition utilise une toute nouvelle traduction qui recrée les intentions originales de l’auteur. Pour la première fois, tout public peut apprécier la vraie nature d’un célèbre livre d’échecs ».
Il est possible en effet que certains des écrits de Nimzo contiennent des idées ou des opinions qui peuvent être considérées comme controversées ou offensantes pour certains lecteurs.
C'est ce qui conduit les traducteurs à adoucir ou à atténuer certains passages afin d'éviter toute réaction négative.
Cependant, cela peut également entraîner une perte de l'esprit original et de la force de l'écriture de l'auteur. Il est donc important pour les traducteurs de trouver un juste équilibre entre la fidélité à l'original et la compréhension du public cible.

Zurich International Chess Tournament, 1953

by David Bronstein

 

« Ce livre est plus qu’une simple collection de jeux.
Lorsque les participants sont les joueurs les plus forts du monde, le tournoi dans son ensemble représente un pas en avant dans le développement de la créativité échiquéenne.
Nous pouvons prendre comme exemples les événements de Hastings 1895, Saint-Pétersbourg 1914, New York 1924, Moscou 1935 et Groningue 1946. Il ne fait aucun doute que Zurich-Neuhausen 1953 mérite une place parmi eux.
David Bronstein a osé cette évaluation trois ans seulement après l’événement, dans la préface de la première édition russe de ce livre. Depuis lors, les 210 matchs du tournoi légendaire n’ont fait que prendre de l’ampleur.
La plupart des joueurs d’échecs bien informés le considèrent maintenant comme le plus grand tournoi depuis la « Seconde Guerre mondiale », et peut-être le plus grand tournoi de tous les temps.
Dans les années 1920, Jim Marfia, un joueur amateur talentueux, s’est employé à fournir une traduction anglaise faisant autorité du livre de Bronstein ; une tâche qui l’a occupé pendant plusieurs années.
Le tournoi des candidats de Zurich 1953 s'est déroulé du 28 août au 24 octobre 1953 à « Zurich » et « Neuhausen am Rheinfall » en Suisse.
Chaque joueur affronte deux fois chacun de ses adversaires, une fois avec les blancs et une fois avec les noirs (« tournoi à deux tours »). Il n'y a pas moins de 30 rondes, soit 210 parties au total !  
Comme les adversaires sont en nombre impair, un joueur est exempté à chaque ronde

 
Le tournoi commence le 28 août 1953 dans la maison paroissiale de Neuhausen am Rheinfall où sont disputées huit rondes, puis, pendant 22 rondes, continue au Kongresshaus de Zurich à partir du 13 septembre, où il dure encore 5 semaines pour s'achever le 24 octobre 1953.

Ce Tournoi est organisé pour déterminer un challenger au « Champion du Monde »

Mikhail Moiseyevich Botvinnik

« Zurich 1953 » a attiré les quinze joueurs les plus forts du monde de l’époque (voir infra).

C’est Vasily Vasilyevich Smyslov qui l’a emporté

 

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  Yuri Lvovich Averbakh

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[url=https://servimg.com/view/18918960/3247][url=https://servimg.com/view/18918960/3248][/url][/url]

  Isaac Iefremovitch Boleslavski   

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  David Ionovich Bronstein  

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[url=https://servimg.com/view/18918960/3241][/url]

  Machgielis "Max" Euwe

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 Efim Petrovich Geller 

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 Svetozar Gligorić

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  Paul Keres 

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  Alexander Alexandrovich Kotov

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  Mojsze Mendel Miguel Najdorf   

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Tigran Vartanovich Petrosian

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  Samuel Herman Reshevsky  

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  Vasily Vasilyevich Smyslov

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Gideon Ståhlberg

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  László Szabó

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  Mark Evgenievich Taimanov  

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Rien que ça !!

Presque tous les jeux ont été chaudement disputés, et beaucoup sont des chefs-d’œuvre de premier rang.
Par exemple :

Euwe-Smylov (round 3) · Neo-Grüenfeld, (D72) · 0-1

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Taimanov-Najdorf (round 4, gagnant d’un prix de brillance) · Indien du roi orthodoxe (E98) · 0-1
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Keres-Reshevsky (round 11, l’un des jeux d’échecs les plus reproduits et analysés) · Nimzo-indienne (E41) · ½-½
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Mais il s’agit juste de frôler le sommets des icebergs !

 Il y a littéralement des dizaines de parties mémorables et innovants dans ce volume, y compris une partie substantielle de l’auteur, l’un des plus grands joueurs de son temps, qui a terminé deuxième ex æquo avec Keres et Reshevsky, derrière le gagnant Smyslov.
Les joueurs avancés voudront ce livre pour les jeux seuls.
Les joueurs débutants et intermédiaires, plus immédiatement concernés par la formation, trouveront les annotations de David Bronstein non seulement perspicaces et approfondies, mais aussi un véritable manuel sur la façon de jouer le milieu de partie ».
 

My 60 Memorable Games by Bobby Fischer

(Mes 60 meilleures parties)

Nous sommes en 1956, Bobby Fischer (âgé de 13 ans !) a les noirs. Il rencontre le maître Donald Byrne (âgé de 26 ans) contre qui il jouera plusieurs de ses parties d’échecs les plus célèbres.
Le feu d’artifice commence au 11ème coup des noirs. Avec ce coup, Fischer s’empare de l’initiative et ne va plus lâcher son adversaire jusqu’à la fin de la partie.
L’initiative est l’art d’enchaîner les coups forts et les attaques. Cette partie est une des parties références pour apprendre l’initiative aux échecs.

A rejouer absolument !

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Think Like a Grandmaster by Alexander Kotov

Silman's Complete Endgame Course: From Beginner to Master by Jeremy Silman

The Life and Games of Mikhail Tal by Mikhail Tal

En 1964, alors qu’il jouait une partie d’échecs contre le grand maître Evgeni Andreyevich Vasiukov

      [url=https://servimg.com/view/18918960/3279][/url]

et envisageait de sacrifier un de ses cavaliers, Tal calcula toutes les options de ce coup.
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Tout à coup, comme il aimait le raconter, il lui vint à l’esprit pour une raison inattendue le célèbre couplet du
poète Korneï Ivanovitch Tchoukovski (Chukovski)

[url=https://servimg.com/view/18918960/3297][url=https://servimg.com/view/18918960/3298][/url][/url] [url=https://servimg.com/view/18918960/3280][/url]

   

« Oh la tâche ingrate que d’extirper l’hippopotame du marigot ! ».

Il avouait : « Je ne sais pas par quelles associations d’idées cet hippopotame est apparu au beau milieu de l’échiquier, mais alors même que les spectateurs étaient convaincus que je continuais d’étudier la position, j’étais en train d’essayer pour ma part, malgré mon respect des animaux, de résoudre cette énigme : comment contraindre un hippopotame à quitter un marais ?
Je me souviens que je voyais des crics, des leviers aussi, des hélicoptères et même une échelle de corde !
À la suite de cette réflexion prolongée, je me suis avoué vaincu en tant qu’ingénieur et j’ai pensé méchamment : « Bon, laissons-le se noyer ! ».
Soudain, l’hippopotame disparut, parti de l’échiquier comme il était venu, de lui-même.
Immédiatement, la position ne m’a plus semblé si compliquée. Il m’apparaissait maintenant que, d’une façon ou d’une autre, il était impossible de calculer toutes les variantes et que le sacrifice du cavalier était, par nature, purement intuitif. Et dès lors qu’il me laissait entrevoir une partie intéressante, je n’ai pas pu m’empêcher de le jouer.
Le jour suivant, j’ai lu avec jubilation dans les journaux que « Mikhaïl Tal, après avoir soigneusement réfléchi sur la position pendant quarante minutes, fit un sacrifice de pièce calculé avec la plus grande précision… ».


Quel rapport entre cette anecdote, où finalement Tal gagna magistralement la partie, et la création ?
Il y a mille et une façons de « créer », mais à l’instar de Tal, toutes et tous savourent in fine le plaisir d’avoir (bien) joué. Cependant, comme le mentionne Tal, le plaisir de créer vient souvent du processus créatif lui-même et non seulement du résultat final.

Karpov's Strategic Wins (two volumes) by Tibor Karolyi

  Anatoli Evguenievitch Karpov vs Wolfgang Unzicker   

Cette partie s’est jouée lors de l’« Olympiade de Nice 1974 »

Karpov accule son rival sans l’attaquer et l’emmène dans une situation où tout mouvement qu’il fasse le perd.
Il l’étouffe ainsi au point de le forcer à se rendre avec presque toutes ses pièces encore sur le plateau !
Finale A, rd 4 - Partie Espagnole - Défense Tchigorine (C98) · 1-0

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My Great Predecessors (five volumes) by Garry Kasparov

 

À suivre …

Amici sumus  

[JeanFrancoisE]

Les livres d’échecs à découvrir pour progresser en 2023

Deuvième partie

 

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Rappel

Il fut un temps où les livres d’échecs étaient les sources prédominantes de formation pour tout joueur intéressé par un entraînement efficace. Cependant, les temps ont changé.
De nos jours, les livres d’échecs ont perdu leur seule suprématie et, grâce aux derniers progrès technologiques, les logiciels comme les DVD et l’enseignement en ligne sont de plus en plus attractifs pour la communauté échiquéenne. A première vue, ces nouvelles sources de formation semblent offrir de nombreux avantages et accélérer le processus de formation. Mais ce n’est que la moitié de l’histoire !
Si vous êtes à la recherche de méthodes d’entraînement qui ont un effet durable sur votre force de jeu, vous aurez besoin de travailler lentement et complètement.
Travailler avec des livres d’échecs est l’un des meilleurs moyens d’améliorer votre jeu !
Cela semble trop simple pour être d’une quelconque importance, mais le principal avantage de l’enseignement avec des livres est le temps qu’il faut pour les parcourir.
Beaucoup de cours nous offrent de grands progrès d’entraînement en une fraction du temps. Il peut toutefois être difficile de conserver toutes ces informations.
En raison du nombre immense de livres d’échecs publiés, il peut être difficile de déterminer quels livres valent la peine d’être étudiés et lesquels ne valent pas la peine de l’être.
Beaucoup de joueurs endurent l’expérience frustrante de perdre un temps précieux à étudier dans des livres ennuyeux.
Pour cette raison, voici un aperçu des
 

Livres disponibles sur le marché en 2023

1000 exercices d’échecs - Spécial Mat en 2 coups de Régis Warisse

Ce livre est destiné aux joueurs débutants et amateurs pour peaufiner les fins de parties.
Les mats en 2 coups sont les plus prisés par les joueurs désireux de s’améliorer dans les phases finales d’une partie d’échecs. Connaitre les tactiques et les différents patterns peut vous faire gagner une partie plus rapidement et plus facilement.

Stratégie de fin de partie de Mikhail Shereshevsky

[url=https://servimg.com/view/18918960/3304][/url]

Ce livre est une grande source d’inspiration et un grand livre d’entraînement aux échecs pour améliorer votre technique de fin de partie - à ne pas confondre avec la théorie de fin de partie.
Mikhail Shereshevsky montre beaucoup d’attitudes nécessaires pour améliorer votre technique de fin de partie, telles que « Don’t hurry » (« Ne pas se presser »), « Plus-equal mode » (« Mode plus-égal »), « Cutting off the King » (« Le roi coupé du monde ») et ainsi de suite …
L’auteur se concentre sur d’importants principes directeurs de fin de partie. Vous pouvez immédiatement les mettre en œuvre et faire exploser vos compétences de cette phase de jeu.
 

Les sept péchés d’échecs capitaux de Jonathan Rowson

Le grand maître Jonathan Rowson examine les raisons psychologiques pour lesquelles les joueurs d’échecs commettent des erreurs dans leurs parties et ce qui les empêche de réaliser leur plein potentiel.

Il présente « sept péchés capitaux » échiquéens

1.       Dérive (perdre l’intrigue) ;
2.       Perfectionnisme (mène à des problèmes de temps) ;
3.       Égoïsme (surestimer ses chances) ;
4.       Cécité (temporaire) ;
5.       Surdité (ne pas écouter son intuition) ;
6.       Dogmatisme (ne pas penser avec créativité ou dynamisme)
7.       Attachement (aux idées particulières).
Chaque péché est expliqué en détail et illustré par de nombreux exemples de parties réelles.

Puis l’auteur poursuit sur trois questions très importantes

1.       Pourquoi est-il si difficile, surtout pour les joueurs adultes, de s’améliorer ?
2.       Quels types d’habiletés mentales sont nécessaires pour trouver les bons coups dans les différentes phases du jeu ?
3.       Le prétendu avantage des Blancs au premier coup est-il un mythe, et est-ce que cela fait-il une différence que vous jouiez les Noirs ou les Blancs ?
Ce livre peut être très utile pour tout joueur qui se concentre trop sur ses connaissances (ouvertures et longues lignes théoriques) au lieu de ses compétences (capacité à résoudre des situations sur l’échiquier sans aucune aide extérieure).

Répertoire de grand maître 1 – 1.d4 Volume Un de Boris Avrukh

Comment un livre sur une certaine ouverture peut-il figurer sur une liste des meilleurs livres d’échecs jamais écrits ?
La raison en est simple : Le « Grandmaster Repertoire 1 - 1.d4 Volume One » n’est pas seulement un livre d’ouverture exceptionnel, mais c’est aussi une étape importante des livres d’ouverture en général.
L’auteur livre des analyses extrêmement détaillées qui ont révolutionné le domaine de la compréhension des ouvertures.
Ce livre offre un répertoire complet d’un niveau suffisant pour les tournois. Le GM Michael Adams dit : « La série de haute qualité « Grandmaster Repertoire » a porté ce format à un tout autre niveau ».
 

L’esprit de l’amateur (Le cerveau de l’amateur mis à nu) de Jeremy Silman

La plupart des joueurs d’échecs amateurs possèdent des processus de pensée erronée qui les accompagnent tout au long de leur vie échiquéenne.
Dans cet ouvrage, l’auteur donne aux lecteurs un aperçu des échecs stratégiques et montre comment s’améliorer dans ce domaine.

Comprendre la tactique d’échecs de Martin Weteschnik

Ce livre peu connu mérite beaucoup plus d’attention que celle qu’il a reçu.
L’auteur a mis beaucoup d’amour dans ce livre, et si vous voulez étudier la tactique, alors vous ne pouvez pas faire mieux que cela.
Un grand aspect de ce livre est que Martin Weteschnik étudie systématiquement les motifs tactiques les plus importants.
Dans chaque chapitre, il analyse en profondeur tout ce qu’il faut savoir sur les épingles, les fourchettes, les échecs à la découverte et bien d’autres modèles tactiques …
Ce livre est un excellent choix si vous voulez consacrer du temps aux tactiques les plus fréquentes et les apprendre étape par étape.
 

Endgame Manual de Mark Dvoretsky

[url=https://servimg.com/view/18918960/3317][/url]

Lorsque vous êtes soucieux de l’amélioration de vos compétences de fin de partie, le manuel de Dvoretsky est le bon livre pour vous.
L’auteur était l’un des entraîneurs d’échecs les plus connus et les plus respectés au monde jusqu’à son décès en 2016.
Avec ce livre, il a produit un ouvrage complet qui s’adresse aux joueurs de tous niveaux.
Pour ceux qui sont prêts à s’immerger dans la théorie de fin de partie, plus de dix ans après la sortie du l’ouvrage, il n’y a toujours pas de meilleur manuel disponible aujourd’hui.
 

Exceller aux échecs techniques de Jacob Aagaard

Dans beaucoup de livres d’échecs, vous rencontrez souvent : « et le reste est une question de technique ».
Dans la pratique, cependant, il s’avère que beaucoup de joueurs sont incapables de convertir une position gagnante en un point complet ou d’économiser un demi-point dans une position théoriquement nulle.
Très souvent, ces joueurs se réfèrent simplement à la malchance et ne sont pas conscients de leur manque de technique.

L’auteur arme les lecteurs de nombreux outils mentaux pour améliorer leur technique afin de leur permettre de gagner les positions avantageuses.

Cours avec deux grands maîtres

Boris Gulko  et Joel R. Sneed [url=https://servimg.com/view/18918960/3322][url=https://servimg.com/view/18918960/3323][/url][/url]

Beaucoup de joueurs ne sont pas conscients des subtilités dans le jeu des Grands Maîtres.
Pour ces derniers, cependant, il n’est pas toujours facile de comprendre ce qui manque à l’esprit d’un joueur amateur.
Alors, ce livre comble le fossé entre les joueurs forts et les amateurs.
 

Préparation du Grand Maître de Jacob Aagaard

Si vous êtes déjà un fort joueur (EMO +2100) et que vous vouliez vous améliorer jusqu’au niveau master, c’est un must !
Ce livre contient de nombreux exercices bien choisis ainsi que des explications utiles pour devenir beaucoup plus fort en calcul. Si vous êtes prêt à effectuer le travail, vos efforts seront certainement récompensés.

À suivre …

Amici  sumus

[JeanFrancoisE]

Les livres d’échecs à découvrir pour progresser en 2023

Troisième partie

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Voir l’étape 7

Rappel

Il fut un temps où les livres d’échecs étaient les sources prédominantes de formation pour tout joueur intéressé par un entraînement efficace. Cependant, les temps ont changé.
De nos jours, les livres d’échecs ont perdu leur seule suprématie et, grâce aux derniers progrès technologiques, les logiciels comme les DVD et l’enseignement en ligne sont de plus en plus attractifs pour la communauté échiquéenne. A première vue, ces nouvelles sources de formation semblent offrir de nombreux avantages et accélérer le processus de formation. Mais ce n’est que la moitié de l’histoire !
Si vous êtes à la recherche de méthodes d’entraînement qui ont un effet durable sur votre force de jeu, vous aurez besoin de travailler lentement et complètement.
Travailler avec des livres d’échecs est l’un des meilleurs moyens d’améliorer votre jeu !
Cela semble trop simple pour être d’une quelconque importance, mais le principal avantage de l’enseignement avec des livres est le temps qu’il faut pour les parcourir.
Beaucoup de cours nous offrent de grands progrès d’entraînement en une fraction du temps. Il peut toutefois être difficile de conserver toutes ces informations.
En raison du nombre immense de livres d’échecs publiés, il peut être difficile de déterminer quels livres valent la peine d’être étudiés et lesquels ne valent pas la peine de l’être.
Beaucoup de joueurs endurent l’expérience frustrante de perdre un temps précieux à étudier dans des livres ennuyeux.
Pour cette raison, voici un aperçu pour
 

Pour les plus acharnés (!)

Livres d'échecs à lire sans échiquier …

Lecture au coucher, à la plage, dans un hamac, etc.
La plupart des livres d'échecs nécessitent un jeu d'échecs pour en tirer le meilleur parti.
Voici une sélection de livres, tous non fictionnels, qui approfondissent le rôle des échecs en tant qu'icône culturelle.
Comment 32 pièces montées sur un plateau ont éclairé notre compréhension de la guerre, de l'art, de la science et du cerveau humain ?
Pourquoi un seul jeu, parmi les milliers de jeux inventés et joués tout au long de l'histoire de l'humanité, a-t-il non seulement survécu mais s'est-il épanoui dans toutes les cultures qu'il a touchées ?
Qu'est-ce qui fait que ses trente-deux pièces figuratives, se déplaçant sur ses soixante-quatre carrés noirs et blancs selon des règles très simples, captive les gens depuis près de 1 500 ans ?
 

"The Kings of New York" de Michael Weinreb

Un groupe d'enfants non conventionnels dans une école non conventionnelle située au cœur de la ville la plus non conventionnelle d'Amérique fait la une des journaux, avec un club d'échecs.
Michael Weinreb dispose d'une des équipes de jeunes joueurs d'échecs les plus performantes de l'histoire.
Mais qu'est-ce qui transforme un groupe d'enfants défavorisés en meilleurs joueurs d'échecs aux États-Unis ? Est-ce l'école, l'entraîneur, les cours intensifs ou simplement des enfants géniaux ? Michael Weinreb est déterminé à le découvrir.
 

"Bobby Fischer Goes to War"

David Edmonds  & John Eidinow

David Edmonds & John Eidinow réexaminent l'histoire que nous connaissons comme la quintessence du choc de la guerre froide entre une star américaine isolée et la machine d'échecs soviétique - une machine qui avait donné le titre mondial au Kremlin pendant des décennies.
En s'appuyant sur des documents soviétiques et américains inédits, les auteurs reconstituent l'intégralité de l'incroyable saga, bien plus poignante et stratifiée que ce que l'on croyait jusqu'à présent.

Un récit fascinant de brillance et de triomphe, d'orgueil et de désespoir.

 

"The Turk: The Life and Times of the Famous Eighteenth-Century Chess-Playing Machine"

Tom Standage

 
C'est le véritable récit de l'homme mécanique du XVIIIe siècle, actionné par une machinerie, vêtu d'un costume turc et capable de jouer aux échecs ; créé par un noble hongrois

Johann Wolfgang Ritter von Kempelen de Pázmánd

Qui eut l'idée de construire son Turc mécanique

après avoir assisté à un spectacle de magie de François Pelletier

à la cour de l'Impératrice d'Autriche Marie-Thérèse,

au château de Schönbrunn

L’automate, connu sous le nom de « Turc », a parcouru l'Europe et l'Amérique où il a fait la connaissance de Benjamin Franklin , de Catherine la Grande , de Napoléon Bonaparte , d'Edgar Allan Poe  … etc.

"Bobby Fischer: Profile of a Prodigy" de Frank Brady

Considéré par beaucoup comme le phénomène le plus extraordinaire de l'histoire des échecs et peut-être le joueur le plus fort qui ait jamais joué à ce jeu, Robert James "Bobby" Fischer est aussi, indéniablement, l'un des plus controversés.

"Curse of Kirsan" de Sarah Hurst

Les échecs peuvent être une obsession qui prend le contrôle de votre vie, que vous soyez un novice pousseur de bois ou un grand maître superstar.
La journaliste britannique Sarah Hurst a été infectée par la fièvre des échecs à l’âge de 20 ans et a passé sept ans à explorer le monde mystérieux de la joueuse amateur et professionnelle.
À la recherche d’interviews, elle a glissé sur une colline glacée à Hastings (grande ville balnéaire du comté Sussex de l’Est  sur la côte sud de l’Angleterre) pour attraper une championne du monde chinoise , a poursuivi Garry Kasparov autour de Londres  (Arena, Brighton, Cambridge, Canterbury, Greenwich, Oxford, Twickenham et Windsor !) , a bavardé joyeusement avec un maniaco-dépressif à Budapest (capitale et ville la plus peuplée de Hongrie) et a parcouru la steppe russe avec des bouddhistes kalmouks

Quels parcours !

À suivre …

Amici  sumus

[JeanFrancoisE]

Qui veut chercher à comprendre et progresser dans la théorie

« moderne » du

« Noble Jeu » ?

 

Voici un ensemble de 4 ouvrages, issus de la profusion des éditions de langue anglaise (on espère une traduction prochaine …), d’un très grand intérêt.
C’est là, une bonne base de connaissances dans les domaines qui y sont abordés. Ainsi, une fois de plus, voit-on « GBD » et « JpC » se rejoindre. Les connaissances et la pratique de l’un servant à l’autre

Il s’agit de sources extraites de « Amazon », « CB17 », « N.I.C ». & divers]

« Endgame Virtuoso Magnus Carlsen » T. 1 et 2 »

du MI Tibor KAROLYI

 

[url=https://servimg.com/view/18918960/3397][/url]

« Dans le Volume 1 « His Extraordinary Skills Incovered and Explained », admirons le brillant jeu de fin de partie de Magnus Carlsen qui a été l’une des principales raisons de son succès.
À l’âge de 13 ans, le Norvégien est devenu le plus jeune grand maître du monde, à 19 ans le plus jeune numéro 1 au classement mondial FIDE (2776) et à 22 ans le deuxième plus jeune Champion du Monde de l’histoire

Avec sa technique fine, sa grande inventivité et sa détermination de fer, Magnus a remporté d’innombrables positions de fin de partie dans lesquelles presque tout le monde se serait contenté d’un match nul. Le Champion du Monde d’échecs peut gagner des positions qui semblent altérées pour n’importe qui d’autre. Plus que tout autre joueur, il est capable de sauver les mauvaises finales.
Le maître international Tibor Karolyi a étudié la carrière de Carlsen et a sélectionné plus de 90 de ses meilleures finales. Il les passe en revue dans l’ordre chronologique pour montrer comment Magnus a développé ses compétences. Sa technique et ses choix sont expliqués d’une manière facile à comprendre.
Virtuose de fin de partie, Magnus vous aide à apprécier la magie de fin de partie et vous montre comment devenir vous-même un meilleur joueur de cette phase de jeu.
Un livre très instructif, inspirant et divertissant.

Dans Volume 2, le maître international Tibor a sélectionné les meilleures fins de parties de Magnus de 2018 à 2022 (tandis que le premier volume couvrait la période 1999-2017).
En passant en revue ces nouveaux jeux et en expliquant ce que Magnus fait, l’auteur est très impressionné.
Carlsen, en 2017 était déjà le meilleur joueur de fin de partie de tous les temps, avec Anatoly Karpov , avait réussi à améliorer encore ses compétences.
Carlsen a tout. Il peut trouver des idées profondes, jouer très techniquement, et est exceptionnellement versé dans les fins de parties stratégiques et tactiques. L’auteur est convaincu que cette nouvelle sélection contient des jeux encore meilleurs et plus instructifs que le premier volume.
Karolyi explique les idées générales dans les jeux et donne des variations concrètes. En explorant ces parties de fin annotées, vous aurez bientôt une bonne idée de ce qui se passe. Vous découvrirez que Carlsen ne se précipite pas à moins que cela ne soit nécessaire. Vous apprendrez comment il augmente la pression et utilise toutes les ressources disponibles. Et vous verrez que tôt ou tard, ses adversaires commencent, se sentent mal à l’aise, enchaînent avec des décisions douteuses et, finalement, craquent.
Le Volume 2 est un livre très instructif, inspirant et divertissant. Cela vous aidera à apprécier la magie de fin de partie de Magnus et à améliorer vos compétences dans cette phase de jeu importante ».
 

« The Ink War »

« La guerre de l’encre : romantisme contre modernité aux échecs », le nouveau livre de l’auteur néerlandais Willy Hendriks , est certainement l’un des livres d’échecs les plus excitants et les plus intéressants.
Hendriks se penche tout d’abord sur l’âpre rivalité entre William Steinitz et Johannes Zukertort  qui en 1886 a joué le premier match officiel de « Championnat du Monde ».
Mais Hendriks analyse également comment la compréhension du jeu s’est développée et jette un regard critique sur l’histoire des échecs et de la façon dont cette histoire est écrite.
Soigneusement documenté, bien écrit, divertissant, spirituel et stimulant, c’est comme un apéritif à déguster !
La victoire au « Tournoi de Londres de 1883 »  fut de loin le plus grand succès de la carrière de Johannes Zukertort (1842-1888). Dans un marathon qui mettait en vedette presque tous les meilleurs joueurs de l’époque, il a terminé avec trois  points (!) d’avance sur William Steinitz, l’homme qui sera trop fort pour lui trois ans plus tard lors du premier match officiel de Championnat du Monde.
La victoire écrasante de Zukertort à Londres était d’autant plus étonnante qu’il avait perdu ses trois dernières rencontres. Pourquoi ?
Pur épuisement ? Maladie ? Willy Hendriks a étudié les jeux et a trouvé une explication alternative remarquable au mystère de la panne de Zukertort restée inextricablement liée à l’un des plus grands mystères de sa carrière.
L’effondrement total de Zukertort dans la seconde moitié du match était certainement dû à sa mauvaise santé (il est mort deux ans plus tard, pas encore âgé de 46 ans), c’est le meilleur exemple d’un joueur sortant d’un match comme brisé, difficile à trouver dans l’histoire des échecs.
Diverses explications ont été avancées pour ce que l’on appelle désormais la « panne de Zukertort ». Ses problèmes de santé ont-ils joué un rôle, en combinaison avec les efforts d’un tournoi qui a duré près de deux mois – ou avec les « médicaments » qu’il prenait ? Ou était-ce le soulagement qu’il a ressenti quand il est devenu clair qu’il ne pouvait plus être attrapé qui a miné sa force ?
Selon le livre du tournoi, Zukertort « était obligé de se tremper chaque nuit avec un poison des plus virulents pour maintenir ses énergies défaillantes. Mais la Nature ne se soumet pas à une telle dictée, et la longue panne se produit, heureusement ce fut trop tard pour priver le champion du Tournoi de ses honneurs bien mérités.
Jimmy Adams  écrit dans « Johannes Zukertort, Artist of the Chessboard »  qu’il est connu « … que Zukertort non seulement prenait du « poison virulent » pour surmonter la douleur, mais qu’il aimait aussi l’opium ». Les deux n’ont pas besoin d’être des choses différentes. Dans l’une de leurs controverses, Steinitz fait allusion aux « courants d’air endormis » de Zukertort, mentionnant en passant « une dose de laudanum analytique » (une drogue à base d’opium).
À Londres, à cette époque, l’opium n’était pas une drogue inconnue et même Sherlock Holmes  a été aperçu une fois dans une maison d’opium  (assortiment de pipes de fumerie).
De plus, lors du match de Championnat du Monde trois ans plus tard, Zukertort déclare à un journaliste qu’il avait souffert d’insomnie au tournoi de Londres, qu’il avait pris de l’aconit, qu’il s’était « préparé ». Enfin, qu’il avait pris une telle avance qu’il pouvait se permettre de perdre les trois matchs restants, arrêté l’aconit, qu’il s’était effondré et avait perdu ces matches mais avait remporté le tournoi.
L’aconit (francisation du latin « aconitum » issu du grec « akòniton » qui désigne dans l'Antiquité une plante vénéneuse). C'est une fleur toxique qui, comme le laudanum (teinture alcoolique d'opium très addictive) , était utilisée comme analgésique et somnifère.
Tous ces facteurs : fatigue, relaxation précoce, problèmes de santé et médicaments toxiques ont peut-être joué un rôle, mais si vous jetez un coup d’œil au tournoi complet de Zukertort, « je pense qu’une « explication » alternative se présentera », nous dit l’auteur.

« The Modern Gurgenidze »

 
 
La défense moderne : « Gurgenidze » (ou « Défense Moderne ») est une ouverture d'échecs qui commence par les coups 1.e4 g6 2.d4 Bg7 3.Nc3 d6 4.f4 Nc6. C'est une ouverture hyper moderne qui permet aux Noirs de contrôler le centre de l'échiquier à distance avec leurs pions et leurs pièces.
L'ouverture porte le nom du grand maître géorgien Bukhuti Gurgenidze , qui fut l'un de ses pionniers.
La défense moderne est populaire depuis des décennies. Cependant, dans le cadre de cette défense, il existe un système qui défie les Blancs dès le départ. L’idée originale du grand maître géorgien Gurgenidze, où les Noirs jouent 1...g6 et suit avec les opportuns ... c6 et ... d5.
Occasionnellement classé dans le cadre de la Caro-Kann, il trace immédiatement les lignes de bataille.
Le coup 1...g6 est une approche agressive, jetant le gant dès le premier mouvement.
C’est pourquoi dans certaines lignes, même si le lecteur trouve que le moteur évalue une position en faveur des Blancs, il ne faut pas être rebuté.
Ce livre, le premier consacré à la Gurgenidze moderne depuis de nombreuses années, se compose de 10 chapitres théoriques et de 31 exemples de parties.
C’est le premier livre de Jaan Ehlvest    pour « Russell Enterprises » (« Russell Enterprises, Inc. » (en anglais seulement) est l’un des principaux éditeurs mondiaux de beaux livres d’échecs : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien])

Plus de 100 titres Russell Enterprises sont également disponibles sous forme de livres électroniques (Kindle, iPad, etc.).
Jaan explique soigneusement comment les plans des Noirs peuvent changer en fonction de l’ordre de déplacement des Blancs. Quand exactement doit-on jouer ... c7-c6 suivi de ... d7-d5 (chapitres 1-5) et quand est-on mieux avec ... c7-c6 et ... e7-e5 (chapitres 6 à 10) ?
Vous aurez droit aux idées de Jaan sur « Hippo » complété d’ouvertures sur Wiki (https://en.wikipedia.org/wiki/Hippopotamus_Defence, la hollandaise (Défense hollandaise — Wikipédia (wikipedia.org)), l’anglaise (Ouverture anglaise — Wikipédia (wikipedia.org), l’indienne du roi (Attaque est-indienne — Wikipédia (wikipedia.org) ) et même 1.b3 (L’ouverture de Larsen — Wikipédia (wikipedia.org), le tout à travers les yeux du système Gurgenidze.
Dans son avant-propos du livre, le GM Alex Shabalov  précise que :
« La Gurgenidze moderne figure en bonne place dans le répertoire noir de Jaan Ehlvest depuis de nombreuses années. Il partage aujourd’hui son expertise et son expérience dans cette défense provocatrice. Si vous voulez jouer pour un match nul, ce livre n’est pas pour vous. Mais si vous voulez jouer pour le point complet, cette défense de contre-coup peut être exactement ce que vous recherchez ».
La théorie de l’ouverture s’est rapidement améliorée au cours de la dernière décennie.
Tout le monde a appris à utiliser un ordinateur pour préparer certaines lignes d’ouverture.
Alors, a-t-on encore besoin d’une autorité tierce ou pouvons-nous compter uniquement sur les mouvements de l’ordinateur ?
Jaan Ehlvest raconte :
« En 1988, j’étais membre de l’équipe de l’Olympiade soviétique à Thessalonique. Un soir, Garry Kasparov et Lev Polugaevsky ont eu un débat animé sur la préparation de l’ouverture. Polugaevsky a fait remarquer que s’il devait jouer contre un adversaire comme le champion du monde (à l’époque Garry lui-même) et s’il avait assez de temps (un peu comme un match par correspondance), il pourrait amener sa préparation au même niveau que celle du champion du monde.
J’ai aimé la réponse de Kasparov. Il a souligné que non seulement l’analyse concrète d’une certaine position était importante, mais que le choix de l’ouverture elle-même était peut-être encore plus important.
Aujourd’hui, l’aide de l’ordinateur est précieuse, mais nous devons décider de l’ouverture et des premiers mouvements sans son aide. Certaines positions, en particulier les positions fermées, ne reçoivent pas d’évaluations adéquates de la part des moteurs, et l’autorité humaine est alors nécessaire. Dans ce livre, nous examinons des positions qui incluent le tout premier fianchetto du Fou du Roi des Noirs. Le livre est écrit pour un large public et j’espère que les débutants ainsi que les joueurs accomplis en bénéficieront ».
Mais, qu’est-ce qu’un livre d’ouverture théorique ?
Il ne s’agit ni plus ni moins que de données historiques présentées telles que perçues par l’auteur.
Dans certaines positions, certaines lignes informatiques ont également été ajoutées, tandis que dans d’autres cas, il n’y avait pas assez d’exemples de jeux pratiques.
Comment étudier ce livre ou la théorie de l’ouverture en général ?
Il faut d’abord rassembler des jeux pertinents, annotés par un expert sur le sujet. À partir de ces données, on peut voir qui a joué quoi dans une certaine ligne d’ouverture et découvrir comment la ligne a évolué historiquement.
N’oubliez pas quand Kasparov a pris sa retraite des échecs et pourquoi. C’était le moment où tout le monde avait accès à un bon programme informatique, nivelant ainsi la préparation d’ouverture parmi les joueurs d’échecs.
À partir du début de ce millénaire, nous pouvons également supposer que les meilleurs joueurs, lorsqu’ils jouent une ligne d’ouverture, l’analysent avec un ordinateur puissant en utilisant un moteur supérieur …
Bien sûr, vous pouvez simplement imiter quelqu’un et suivre la tendance générale. Cela pourrait convenir aux professionnels d’élite, mais nous devons bénéficier de l’étude des échecs et améliorer notre jeu. C’est pourquoi, à partir des données des parties d’échecs, nous pouvons reconnaître la configuration correcte de nos pièces et trouver les positions principales, ces positions qui sont critiques pour toute la ligne. Bien sûr, si nous n’aimons pas ce que nous trouvons, nous devons chercher d’autres lignes ou une ouverture complètement différente.
Jaan fait ce travail pour vous !
Dans la section jeux de chaque chapitre, vous trouverez des jeux pertinents couvrant la plupart des mouvements d’ouverture pour les Blancs. L’auteur a essayé de limiter le matériel autant que possible, mais dans certains chapitres, il y a des lignes qui sont présentées comme des alternatives.
Son but est de donner au lecteur plusieurs choix parmi lesquels il peut adopter une ligne selon ses préférences.
Après s’être familiarisé avec certains coups dans certaines lignes, il est primordial de comprendre les problèmes qui se produisent dans certaines positions et comment les Noirs vont les gérer.
La pratique est le critère de la vérité.
Il n’est pas vraiment possible de se souvenir de toutes les lignes de ce livre.
C’est cependant à la fois un bon outil pour préparer le match de demain et utile après le match. Ce livre suggère également la préparation de certaines lignes agressives qui peuvent être utilisées dans des contrôles de temps plus courts, si populaires de nos jours en ligne.
Il n’est pas nécessaire de suivre le plan tel que présenté dans le livre depuis le début ; on peut commencer à partir de n’importe lequel des 10 chapitres …
 

« The Modernized Barry Attack »

Vladimir Okhothik

Ce livre est consacré à une ouverture qui a un siècle d'histoire …
Il se trouve qu'il y a exactement cent un an (1922-2023), l'un des fondateurs de l'hyper modernisme aux échecs, Savielly Tartakover  a utilisé cette variante pour la première fois contre José Raul Capablanca (qui était alors champion du monde) lors du « Tournoi International de Londres 1922 ».
José Raúl Capablanca y Graupera  vs Savielly Tartakower 1/2-1/2 Londres 1922 ECO : D57
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Plusieurs années ont passé et les joueurs les plus forts de l'époque (José Raúl Capablanca , Frank Marshall ) ont commencé à inclure cette ouverture dans leur répertoire.
Tartakover l'a jouée tout au long de sa carrière, pratiquement jusqu'à sa mort.
Dans l'après-guerre, cette ouverture a été remarquée et jouée par les joueurs d'échecs soviétiques, tout d'abord par l'entraîneur de longue date de Boris Spassky et joueur d'échecs au style positionnel strict, Igor Zakharovitch Bondarevski .
Mais elle a vraiment pris son essor au début des années 1980, lorsque plusieurs joueurs d'échecs, principalement le maître du Bangladesh Niaz Murshed , mais aussi Ian Rogers  et le maître tchèque Josef Pribyl  , ont trouvé de nouvelles façons de développer l'initiative pour les Blancs.
Quelques années ont passé et tout un groupe de jeunes maîtres anglais, principalement Julian Hodgson , Mark Hebden  et d'autres, ont commencé à explorer la théorie derrière cette ouverture. Vers 1990, « … je suis devenu moi aussi un adepte de cette découverte » déclare Volodymyr Illich Okhotnyk .
Alors que Hodgson, devenu grand maître, a mis fin prématurément à sa pratique, Hebden joue toujours l'attaque Barry avec les Blancs et a des centaines de parties intéressantes et d'excellentes idées à son actif.
Sans Niaz Murshed, Josef Pribyl, Ian Rogers et Mark Hebden, cette ouverture serait probablement restée un choix actif pour le deuxième niveau, mais la pandémie de la Covid-19 (Covid est l’acronyme de « corona virus disease », et les sigles et acronymes ont le genre du nom qui constitue le noyau du syntagme dont ils sont une abréviation. Le nom « coronavirus », du latin signifiant « virus à couronne », est dû à l'apparence des virions sous un microscope électronique ), soudainement apparue fin 2019 et les échecs se sont déplacés sur Internet, ce qui, curieusement, a stimulé son utilisation par des joueurs d'échecs de haut niveau, menés par le champion du monde Magnus Carlsen .
Des idées intéressantes en matière de blitz et de jeu rapide avec l'attaque Barry peuvent désormais être trouvées dans les parties de Levon Aronian , Fabiano Caruana  et de plusieurs autres joueurs classés au-dessus de 2700 ELO.
Pour comprendre la popularité réelle de cette ouverture de nos jours, il convient de consulter la « MegaBase 2023 », qui contient plus de 2.790 parties jouées avec l'attaque Barry (1-0 : 35% - = : 30% - 0-1 : 35%) qui, nous le savons, permet de contrer les Noirs lorsqu'ils souhaitent jouer la défense est-indienne.
De plus, si l'on inclut les milliers de parties de blitz et d'échecs rapides qui ne figurent pas dans la base de données, il devient évident que cette variante mérite la plus grande attention. J'espère que ce livre sera utile aux joueurs d'échecs de différents niveaux qui travaillent dans cette direction...
L’attaque de Barry est quelque peu défensive dès le départ. Les Noirs tentent une avancée de manière provocante. L’attaque Barry est, après tout, un peu rebelle, bafouant, comme elle le fait, toutes ces règles de développement de bon sens.
Peut-être que votre jeu a besoin d’un bon coup de tactique pour améliorer vos résultats ? C’est l’un des moyens les plus rapides de s’améliorer et cela n’est pas seulement vrai pour les jeunes joueurs.
Si votre adversaire joue un ordre de déplacement anticipé qui n’est pas dans ce livre tel que 1. d4 Cf6 2. Cf3 g6 3. c5 ou 1. d4 Cf6 2. Cf3 g6 3. Nc3 Bg7 par exemple, la bonne nouvelle est que les Noirs seront obligés de se transposer dans la masse de matière.
Le « super répertoire » qui maintient toujours les Noirs sous pression dans toutes les variations est bien sûr, un mythe total.
Toute configuration d’ouverture raisonnable peut faire des merveilles pour les Blancs ou les Noirs s’ils le connaissent bien.
Cela l’emportera toujours sur l’évolution théorique.
Jouer aux échecs est aussi une question de confiance en soi, de santé émotionnelle et physique.
Il s’agit de qui vous êtes et de ce que vous ressentez de plusieurs façons au moment précis du jeu, en plus de vos connaissances d’ouverture et de votre technique générale.
Toute personne qui prend la peine de jouer à travers chaque exemple de modèle, mouvement par coup, note par note, sera récompensée.
Son jeu stratégique s’approfondira et ses tactiques s’amélioreront avec ses compétences d’évaluation, et il se retrouvera avec un excellent répertoire !

Amici  sumus

[Refalo]

Merci Jean-François pour ce post très intéressant, mais qui aurait peut-être gagné à être scindé en plusieurs parties.

Pour le pharmacologue que je suis, il est très intéressant d'apprendre que Zukertort consommait aconit et laudanum, ce qui est un mélange "explosif" !
Il ne m'étonne pas qu'il se soit effondré dans les dernières parties du tournoi de Londres, après avoir brutalement arrêté l'aconit.
De nos jours, on serait atterré par une telle "préparation", et le médecin qui oserait la prescrire se retrouverait certainement devant les tribunaux ! avec peut-être une expertise judiciaire que je serais heureux de mener !

Par ailleurs, dans cet extrait :

[color=#000099]Qui veut chercher à comprendre et progresser dans la théorie

[center][size=16]« The Modern Gurgenidze »

La défense moderne : « Gurgenidze » (ou « Défense Moderne ») est une ouverture d'échecs qui commence par les coups 1.e4 g6 2.d4 Bg7 3.Nc3 d6 4.f4 Nc6. C'est une ouverture hyper moderne qui permet aux Noirs de contrôler le centre de l'échiquier à distance avec leurs pions et leurs pièces.

Est-ce qu'il n'y aurait pas une faute de frappe dans les coups indiqués ? dans la Gurgenidze les Noirs jouent ...c6 et non ...Cc6 il me semble.

Enfin, pour ce qui est de l'attaque Barry, il semble que vient aussi de sortir à son sujet un autre livre chez Everyman chess, mais traite-il exactement des mêmes coups ?
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

[JeanFrancoisE]

Merci Jean-Michel de vos pertinents et amicaux commentaires concernant ce message.
Ils me vont droit au cœur en raison du fait qu’ils sont pour moi la reconnaissance d’un travail où je m’investis beaucoup avec plaisir dans mes temps libres.
Maintenant vous voyez juste. J’aurais certainement mieux fait de scinder ce message par la relative « lourdeur » de certains commentaires. J’en prends bonne note pour le futur.
En effet les Noirs jouent …c6 et non …Cc6. Mea culpa !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Quant aux commentaires du « pharmacologue » ils sont le complément d’un vécu professionnel « vivant » ! J’ai toujours grand plaisir à vous lire. Merci.
Il est à remarquer le nombre de « westerns » où l’emploi du laudanum était la panacée si l’on peut dire ! A l'instar de John Wayne dans son ultime rôle, « Le Dernier des géants » (1976) – où il soulage ses blessures chroniques en tétant sa bouteille de laudanum ! 
Un célèbre exemple plus près de nous :
Poète et homme de théâtre, Antonin Artaud (1896-1948 à 52 ans) fut toute sa vie l'esclave du laudanum

« Dans la pharmacopée d'Antonin Artaud - le laudanum de Sydenham »

La destinée tumultueuse de l’écrivain est réexaminée à la lumière de son addiction au laudanum, mais également des obstacles réglementaires auxquels il dut faire face, et des ruses qu’il dut mettre en œuvre pour se procurer, coûte que coûte, le remède tant convoité.
Au travers de cette addiction, Thierry Lefebvre  raconte le succès, puis le déclin du fameux « vin d'opium » (Sa composition a été fixée par le médecin anglais Thomas Sydenham  vers la fin des années 1660 , à savoir : « opium, vin d'Espagne, safran - qui lui donne sa couleur caractéristique -, poudre de cannelle et poudre de clous de girofle ».
A partir de 1910, la formule du laudanum change, puisque le vin y est remplacé par de l'alcool à 30% ; c'est le moment où, conscients des effets délétères du vin, les spécialistes essaient de l'enlever de tous les produits de la pharmacopée).
 
Maintenant revenons au sujet principal que vous signalez :

« Play the Barry Attack »

Par Andrew Martin

Andrew Martin | ChessBase

Traduction de la 4^ème de couverture :
« L'attaque Barry est un système très agressif qui apparaît après 1 d4 Nf6 2 Nf3 g6 3 Nc3 d5 4 Bf4. Bien que le concept de l'attaque Barry soit connu depuis environ un siècle, l'interprétation moderne (comme pour un certain nombre d'autres systèmes dynamiques pour les blancs) a été principalement développée par les grands maîtres anglais au cours des deux dernières décennies.
Cette « interprétation moderne » n'est souvent pas très subtile. Si les Noirs fournissent une cible en roquant tôt sur la face des rois, les Blancs se déchaîneront souvent avec des coups tels que Qd2, Bh6, 0-0-0 et h4-h5, jouant très directement pour un mat rapide.
Si cela vous semble trop grossier pour avoir une chance contre un défenseur sophistiqué et compétent, un rapide coup d'œil à ce livre vous fera sans aucun doute changer d'avis. Vous assisterez à d'innombrables parties où des joueurs très forts sont détruits du côté noir en moins de 30 coups. Parfois beaucoup moins !
Cela fait du Barry une arme idéale pour ceux qui aiment attaquer. La défense des Noirs doit être très précise. Si ce n'est pas le cas, un anéantissement rapide est à prévoir.
Jouer l'attaque du Barry est le guide idéal de cette ouverture fascinante. Celui qui lira attentivement ce livre et étudiera toutes les idées d'attaque des Blancs disposera d'une arme redoutable dans son arsenal ».
 

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