Dans la série : "Les pièces jouent toutes seules, voici le FOU !

par JeanFrancoisE 27.03.24 13:51

Dans la série : « Les pièces jouent toutes seules »

Voici le FOU

1ère partie

Son précurseur, dans les échecs médiévaux (Chatrang)

est l'alfil, qui signifie « éléphant ».

Dans la série : "Les pièces jouent toutes seules, voici le FOU ! N10

N.B. : (Source "Videoechecsen ligne") « Le Chatrang ou Shatranj (en persan : شَطْرَنْج ou چَترَنگ) est considéré comme l'ancêtre du jeu d'échecs. Il est la version perse du jeu indien « Chaturanga » ; à moins que ce ne soit le contraire ...

Le jeu d’échecs entre dans l’Histoire au cœur de l’Iran médiéval, en opposant déjà 32 pièces et pions

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Les plus anciennes traces que l'on ait des échecs sont trois textes épiques perses rédigés en pehlvi (moyen persan) qui montrent que les échecs étaient connus dès l’an 600 en Perse.

. Le premier : « Wizârîshn î chatrang ud nîhishn î nêw-ardakhshîr » (L’explication du chatrang et l’invention du « nard » l'un des plus anciens parfums orientaux connus).

Il décrit l’arrivée des échecs à la cour des empereurs Sassanides, officiellement connu sous le nom d’« empire des Iraniens » (en pehlevi : ???????????????????????????????????? / Ērānshahr), et aussi appelé « Empire néo-perse » par les historien ;

. Le deuxième : « Kârnâmag î Ardakhshîr î Pâbagân » (le livre de geste d’Ardakhshîr fils de Pâbag), composé sous Khusraw II (590-628) est une épopée à la gloire d’Ardakhshîr, le fondateur de la dynastie (Ardakhshir (Ardashir) est la forme moyen-persane du vieux persan Ṛtaxšira (également orthographié Artaxšaçā, signifiant « dont le règne est par la vérité »). La variante latine du nom est Artaxerxès.) ;

. Le troisième : « Khusraw î Kawâdân ud Rêdag » (Khusraw fils de Kâwâd et son page nommé Wāspuhr), détaille l’éducation des jeunes princes.

Les nobles persans tenaient les échecs en haute estime ».

L’étymologie (science qui a pour objet la recherche de l'origine des mots d'une langue donnée et la reconstitution de l'ascendance de ces mots. ) la plus vraisemblable du nom de cette pièce est sa racine qui, en vieux persan, signifie « fîl (فیل) éléphant »

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dont l'évolution de la forme en Fil, Fol, et FOU conçu par Nathaniel COOKE est approuvée, en 1849, par le joueur anglais

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Howard Staunton

(1810-1874 = 64 ans)

Meilleur ELO estimé aujourd'hui par Jeff Sonas : 2706

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Dans la série : "Les pièces jouent toutes seules, voici le FOU ! N13

N.B. : (Source "peinture&formes") « Nathaniel Cooke est le dessinateur, en 1835 ou 1839, d'un ensemble de pièces de jeu d'échecs[/size][/size]

Il enregistre son dessin en septembre 1849 au bureau des brevets où son nom est fautivement orthographié « Cook ».

L'erreur s'est perpétuée depuis dans la littérature échiquéenne.

En 1852, Howard Staunton, qui était son ami et rédacteur d'une chronique sur les échecs dans le « The Illustrated London News » (paru le 14/05/1842), accepta de promouvoir ses pièces.

Toutefois, chaque jeu de pièces, fabriqué en ivoire ou en bois était accompagné d'un exemplaire du traité d'échecs écrit par Staunton et portait une étiquette avec sa signature afin de limiter les contrefaçons »

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Cet ensemble de pièces, auquel Cooke donne le nom de « Jeu de pièces d'échecs Staunton », est maintenant le modèle standard recommandé par la Fédération Internationale Des Échecs.

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Cette pièce est à longue portée, (la forme, qui évoque une mitre d'évêque. Comme souvent, dans l’iconographie chrétienne, tout est symbole. Ainsi, les deux pointes, nommées cornes, qui se rejoignent à la base de la coiffe, symbolisent l’Ancien et le Nouveau Testament. Les deux fanons qui tombent dans la nuque dérivent quant à eux des rubans qui servaient autrefois à l’attacher sous la tête) ; « longue portée », c’est-à-dire qu'elle peut être déplacée d'autant de cases qu'on le souhaite, sans pouvoir sauter par-dessus une autre pièce.

Elle ne peut changer de couleur de case durant la partie et ne balaie donc que la moitié de l'échiquier.

À l'instar du cavalier, le fou est une pièce mineure. En général, on lui attribue la même valeur que le cavalier, la différence dépendant de la position sur l'échiquier.

C’est alors qu’un Français [size=10][size=10]9