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Livres dédiés au JPC
par JeanFrancoisE 02.01.21 20:30
Les échecs par correspondance ont prospéré avec l'avènement du « Uniform Penny Post » (élément de la réforme globale du « Royal Mail » le service postal officiel du Royaume-Uni. Il a fixé le tarif postal à un penny pour le transport et la distribution entre deux endroits quelconques de Grande-Bretagne et d'Irlande, quelle que soit la distance).
Or, les empires en expansion se faisaient rencontrer des partenaires d'échecs de plus en plus éloignés les uns des autres. Ces rencontres postales posaient un problème insoluble : elles étaient d'une lenteur « agonisante ».
Exemple : une partie entre le maître d'échecs de Brooklyn Francis Brenzinger et son frère Karl, qui vivait dans la ville allemande de Pforzheim, s'est prolongée de 1859 à 1875 !
Les joueurs victoriens ont donc cherché une solution dans leur dernière technologie : le télégraphe. S’en sont suivis, par la suite, de grands progrès dus à l’évolution des techniques.
Tim Harding a fait une sélection de la littérature qui s'est développée sur les échecs par correspondance depuis qu'ils ont été mentionnés pour la première fois dans un livre de 1694. Y était relatée la partie ayant opposé Henri Ier d'Angleterre contre Louis VI de France en 1119… On ne connaît pas les moyens de transmission et la durée !
Plus proche de nous un nom apparut : Timothy David Harding est né à Londres en 1948
Appendice :
TDH a commencé à jouer aux échecs en compétition pendant ses études. Après avoir étudié la politique, la philosophie et l'économie à Oxford, il a été rattrapé par le boom de Bobby Fischer et a commencé à jouer aux échecs à un niveau assez élevé. Puis il s’est mis à écrire sur le jeu (principalement sous la signature de T. D. Harding). Actuellement, il écrit des ouvrages sur l'histoire et la biographie des échecs, publiés par McFarland qui font référence à.
En 1976, Tim s'est installé à Dublin, en Irlande, où il a travaillé à divers titres littéraires. Il a joué dans l'équipe irlandaise aux Olympiades d'échecs de 1984 à Thessalonique (Grèce), et a obtenu le titre de « Maître international senior d'échecs par correspondance ».
Il a écrit une chronique hebdomadaire pour « The Sunday Press » jusqu'en 1995.
En 1996 il publie « Winning at Correspondence Chess » chez « Batsford Chess Library ».
Présentation :
« Tous les joueurs d'échecs rêvent de jouer une partie parfaite, pleine de combinaisons précises et spectaculaires. C'est une tâche presque impossible dans la salle de tournoi, l'horloge faisant tic-tac, ce qui explique pourquoi de nombreux joueurs préfèrent jouer par courrier, téléphone, fax ou e-mail.
Voici l'introduction idéale au monde des échecs par correspondance, presque sans bavures.
Tous les aspects des échecs par correspondance sont couverts, par un compétiteur international expérimenté : quelles ouvertures jouer, comment se préparer pour les parties par correspondance, comment éviter les erreurs d'écriture et comment débuter en premier lieu. »
En 2005, il publie «The Write Move» chez « Chess-Mail – Dublin » :
Cet ouvrage majeur réunit des textes méconnus de grande qualité, ce qui a permis de mettre en exergue ou d’extrapoler des jeux, de l'histoire, de l'humour, des poèmes, des instructions et des essais notamment sur deux grandes figures des échecs par correspondance : Alekhine et Kérès.
L’ouvrage a été présenté sur le site de l’AJEC en 2010 dans la rubrique « Le livre du mois » avec ce commentaire éclairé, voire éclairant :
« Le dernier livre édité par Tim Harding diffère notablement de ses précédentes publications, sans toutefois s’éloigner du sujet principal auquel il a consacré une grande partie de sa carrière échiquéenne, à savoir le jeu par correspondance (JPC). Depuis quelques années, son principal centre d’intérêt s’est tourné vers le côté historique du JPC et Tim poursuit actuellement des études universitaires consacrées à l’histoire du jeu par correspondance au Royaume-Uni et en Irlande, des origines à la Première Guerre mondiale.
Le livre qu’il nous propose, The Write Move, est une compilation des plus beaux écrits consacrés au JPC, accompagnée de nombreuses parties annotées. Le titre joue sur l’homonymie anglaise du coup juste et du coup écrit, essence même du jeu postal dont le livre relate quelques-unes des plus belles pages.
Bien que certains puissent redouter les difficultés de la langue de Shakespeare, car l’importance des textes écrits dépasse ici ce que généralement contient un recueil de parties, l’importance des textes, leur contenu et pour certains d’entre-deux leur actualité à l’aube du XXIe siècle et de l’avènement de l’internet, de l’ordinateur et du jeu par serveur, devraient convaincre une majorité d’amateurs du jeu par correspondance d’acheter ce livre.
Pour les amateurs d’histoire, les articles de l’historien Egbert Meissenburg sur les origines du jeu par correspondance et la reproduction du fascicule de George Walker consacré à la lutte par correspondance entre Londres et Paris en 1834 et les premières parties par correspondance jouées par Alexandre Alekhine constituent des morceaux de choix.
Tous les amateurs apprécieront les superbes parties, admirablement commentées de Gennady Nesis et Paul Kères, joyaux éternels du jeu par correspondance.
Un livre inhabituel, qui sort des sentiers battus, a souvent, comme les ouvertures négligées qui ne suivent pas les routes balisées de la théorie le long de 20 ou 30 coups académiques, plus de difficultés à s’imposer et à convaincre le lecteur. Quel que soit le chapitre qui vous passionnera, de l’histoire à l’anecdote ou aux parties magistrales des champions, chacun trouvera dans ce livre de nombreuses opportunités de passer d’agréables moments, tout en soutenant l’action opiniâtre de Tim Harding en faveur du jeu par correspondance. »
De 1996 à 2005, Tim a dirigé le magazine « Chess Mail ». Il s'est de plus en plus intéressé à l'histoire du jeu, qui a fait l'objet de ses récents ouvrages.
En 2002, la Fédération internationale des échecs par correspondance lui a décerné le titre de « Maître international senior d'échecs par correspondance ».
En 2009, le Trinity College de Dublin a décerné à Tim le titre de « Docteur » pour sa thèse sur l'histoire des échecs.
En 2011, il publie « Correspondence Chess in Britain and Ireland, 1824-1987 », qui développe certains aspects de sa thèse, a été sélectionné pour le prix du livre de l'année de la « Fédération anglaise des échecs ».
Présentation :
« Explorant un aspect passé du sport intellectuel, ce livre détaille l'histoire des échecs par correspondance britanniques et irlandais depuis le premier match officiel entre Edimbourg et Londres en 1824 jusqu'aux années 1980, la période la plus réussie des échecs par correspondance britanniques. Il retrace le développement des échecs postaux, notamment la croissance des associations d'échecs régionales et nationales après la Première Guerre mondiale, l'apparition de technologies qui ont changé la donne, comme le télégraphe, le téléphone, la radio et les télécopieurs, les premiers matchs transatlantiques entre les États-Unis et le Royaume-Uni, la création de l'Association internationale des échecs par correspondance en 1945 et la rupture du monopole soviétique sur le championnat du monde par équipe en 1982, dernier acte de l'équipe commune de Grande-Bretagne avant que l'Écosse et le Pays de Galles n'obtiennent leur adhésion séparée à la Fédération internationale des échecs par correspondance. Les annexes présentent la liste des champions des tournois, des détenteurs de titres de la F.I.C.E., des matchs de clubs connus et des extraits de règlements et autres documents de base. »
Certains de ses articles peuvent être lus en ligne à l'adresse suivante : http://www.chessmail.com
Quatre des premiers livres de Tim sont toujours en cours d'impression et il envisage de lancer des livres électroniques pour certains d'entre eux.
Timothy David Harding dit « Timothy Hardin » : un homme rare pour la cause du JPC !
Or, les empires en expansion se faisaient rencontrer des partenaires d'échecs de plus en plus éloignés les uns des autres. Ces rencontres postales posaient un problème insoluble : elles étaient d'une lenteur « agonisante ».
Exemple : une partie entre le maître d'échecs de Brooklyn Francis Brenzinger et son frère Karl, qui vivait dans la ville allemande de Pforzheim, s'est prolongée de 1859 à 1875 !
Les joueurs victoriens ont donc cherché une solution dans leur dernière technologie : le télégraphe. S’en sont suivis, par la suite, de grands progrès dus à l’évolution des techniques.
Tim Harding a fait une sélection de la littérature qui s'est développée sur les échecs par correspondance depuis qu'ils ont été mentionnés pour la première fois dans un livre de 1694. Y était relatée la partie ayant opposé Henri Ier d'Angleterre contre Louis VI de France en 1119… On ne connaît pas les moyens de transmission et la durée !
Plus proche de nous un nom apparut : Timothy David Harding est né à Londres en 1948
Appendice :
TDH a commencé à jouer aux échecs en compétition pendant ses études. Après avoir étudié la politique, la philosophie et l'économie à Oxford, il a été rattrapé par le boom de Bobby Fischer et a commencé à jouer aux échecs à un niveau assez élevé. Puis il s’est mis à écrire sur le jeu (principalement sous la signature de T. D. Harding). Actuellement, il écrit des ouvrages sur l'histoire et la biographie des échecs, publiés par McFarland qui font référence à.
En 1976, Tim s'est installé à Dublin, en Irlande, où il a travaillé à divers titres littéraires. Il a joué dans l'équipe irlandaise aux Olympiades d'échecs de 1984 à Thessalonique (Grèce), et a obtenu le titre de « Maître international senior d'échecs par correspondance ».
Il a écrit une chronique hebdomadaire pour « The Sunday Press » jusqu'en 1995.
En 1996 il publie « Winning at Correspondence Chess » chez « Batsford Chess Library ».
Présentation :
« Tous les joueurs d'échecs rêvent de jouer une partie parfaite, pleine de combinaisons précises et spectaculaires. C'est une tâche presque impossible dans la salle de tournoi, l'horloge faisant tic-tac, ce qui explique pourquoi de nombreux joueurs préfèrent jouer par courrier, téléphone, fax ou e-mail.
Voici l'introduction idéale au monde des échecs par correspondance, presque sans bavures.
Tous les aspects des échecs par correspondance sont couverts, par un compétiteur international expérimenté : quelles ouvertures jouer, comment se préparer pour les parties par correspondance, comment éviter les erreurs d'écriture et comment débuter en premier lieu. »
En 2005, il publie «The Write Move» chez « Chess-Mail – Dublin » :
Cet ouvrage majeur réunit des textes méconnus de grande qualité, ce qui a permis de mettre en exergue ou d’extrapoler des jeux, de l'histoire, de l'humour, des poèmes, des instructions et des essais notamment sur deux grandes figures des échecs par correspondance : Alekhine et Kérès.
L’ouvrage a été présenté sur le site de l’AJEC en 2010 dans la rubrique « Le livre du mois » avec ce commentaire éclairé, voire éclairant :
« Le dernier livre édité par Tim Harding diffère notablement de ses précédentes publications, sans toutefois s’éloigner du sujet principal auquel il a consacré une grande partie de sa carrière échiquéenne, à savoir le jeu par correspondance (JPC). Depuis quelques années, son principal centre d’intérêt s’est tourné vers le côté historique du JPC et Tim poursuit actuellement des études universitaires consacrées à l’histoire du jeu par correspondance au Royaume-Uni et en Irlande, des origines à la Première Guerre mondiale.
Le livre qu’il nous propose, The Write Move, est une compilation des plus beaux écrits consacrés au JPC, accompagnée de nombreuses parties annotées. Le titre joue sur l’homonymie anglaise du coup juste et du coup écrit, essence même du jeu postal dont le livre relate quelques-unes des plus belles pages.
Bien que certains puissent redouter les difficultés de la langue de Shakespeare, car l’importance des textes écrits dépasse ici ce que généralement contient un recueil de parties, l’importance des textes, leur contenu et pour certains d’entre-deux leur actualité à l’aube du XXIe siècle et de l’avènement de l’internet, de l’ordinateur et du jeu par serveur, devraient convaincre une majorité d’amateurs du jeu par correspondance d’acheter ce livre.
Pour les amateurs d’histoire, les articles de l’historien Egbert Meissenburg sur les origines du jeu par correspondance et la reproduction du fascicule de George Walker consacré à la lutte par correspondance entre Londres et Paris en 1834 et les premières parties par correspondance jouées par Alexandre Alekhine constituent des morceaux de choix.
Tous les amateurs apprécieront les superbes parties, admirablement commentées de Gennady Nesis et Paul Kères, joyaux éternels du jeu par correspondance.
Un livre inhabituel, qui sort des sentiers battus, a souvent, comme les ouvertures négligées qui ne suivent pas les routes balisées de la théorie le long de 20 ou 30 coups académiques, plus de difficultés à s’imposer et à convaincre le lecteur. Quel que soit le chapitre qui vous passionnera, de l’histoire à l’anecdote ou aux parties magistrales des champions, chacun trouvera dans ce livre de nombreuses opportunités de passer d’agréables moments, tout en soutenant l’action opiniâtre de Tim Harding en faveur du jeu par correspondance. »
De 1996 à 2005, Tim a dirigé le magazine « Chess Mail ». Il s'est de plus en plus intéressé à l'histoire du jeu, qui a fait l'objet de ses récents ouvrages.
En 2002, la Fédération internationale des échecs par correspondance lui a décerné le titre de « Maître international senior d'échecs par correspondance ».
En 2009, le Trinity College de Dublin a décerné à Tim le titre de « Docteur » pour sa thèse sur l'histoire des échecs.
En 2011, il publie « Correspondence Chess in Britain and Ireland, 1824-1987 », qui développe certains aspects de sa thèse, a été sélectionné pour le prix du livre de l'année de la « Fédération anglaise des échecs ».
« Explorant un aspect passé du sport intellectuel, ce livre détaille l'histoire des échecs par correspondance britanniques et irlandais depuis le premier match officiel entre Edimbourg et Londres en 1824 jusqu'aux années 1980, la période la plus réussie des échecs par correspondance britanniques. Il retrace le développement des échecs postaux, notamment la croissance des associations d'échecs régionales et nationales après la Première Guerre mondiale, l'apparition de technologies qui ont changé la donne, comme le télégraphe, le téléphone, la radio et les télécopieurs, les premiers matchs transatlantiques entre les États-Unis et le Royaume-Uni, la création de l'Association internationale des échecs par correspondance en 1945 et la rupture du monopole soviétique sur le championnat du monde par équipe en 1982, dernier acte de l'équipe commune de Grande-Bretagne avant que l'Écosse et le Pays de Galles n'obtiennent leur adhésion séparée à la Fédération internationale des échecs par correspondance. Les annexes présentent la liste des champions des tournois, des détenteurs de titres de la F.I.C.E., des matchs de clubs connus et des extraits de règlements et autres documents de base. »
Certains de ses articles peuvent être lus en ligne à l'adresse suivante : http://www.chessmail.com
Quatre des premiers livres de Tim sont toujours en cours d'impression et il envisage de lancer des livres électroniques pour certains d'entre eux.
Timothy David Harding dit « Timothy Hardin » : un homme rare pour la cause du JPC !
JeanFrancoisE- Messages : 500
Date d'inscription : 14/09/2020
Age : 81
Localisation : Entre : Tahiti, la Californie, Taïwan et Royan
Re: Livres dédiés au JPC
par Lecroq 04.01.21 10:20
Il y a en effet très peu de livres dédiés au JPC. Il y a eu surtout des revues qui elle mêmes disparaissent comme le CDE.
Pour les livres ,peut être qu'il y a tout simplement des problèmes d'édition comme ceux rencontrés par le président de l'ICCF.
Pour les livres ,peut être qu'il y a tout simplement des problèmes d'édition comme ceux rencontrés par le président de l'ICCF.
Lecroq- Messages : 1727
Date d'inscription : 10/04/2010
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